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(credit photo :  Lance Matthew Pahang)

Mon titre est peut-être un peu bizarre, mais il reflète totalement ce que je pense actuellement. Et j’avais très envie d’en parler avec vous aujourd’hui sur le blog, dans un nouveau billet d’humeur. Comment j’ai repris du plaisir à poster sur Instagram ? Et pourquoi ?

Instagram, je t’aime moi non plus

Ce n’est plus un secret pour personne, l’algorithme d’Instagram est clairement détesté par tout le monde. Les photos ne sont plus dans l’ordre chronologique quand vous ouvrez l’appli. Certains comptes sont parfois invisibles alors qu’ils continuent de poster. Vous voyez toujours les mêmes têtes. Et c’est blindé de pubs.

C’est chiant pour les créateurs de contenus (comme moi), c’est chiant aussi pour les utilisateurs d’Insta (comme vous).

J’ai eu des périodes où mes photos sont plutôt bien likées, commentées et vues, et puis d’autres où tu auras beau poster le même genre de contenu à la même heure que d’habitude et où tu te prendras un bide intersidéral.

Je l’avoue, plus d’une fois je me suis demandée à quoi ca servait de perdre mon énergie à créer du contenu. Surtout quand tu vois que certaines ont des milliers de likes et de followers avec des photos vraiment pas top et de la faute d’orthographe à gogo (instant bitchage…oups).

Heureusement, j’ai une communauté avec qui j’échange régulièrement, notamment via les DM, et c’est toujours ça qui m’a fait ne pas lâcher Instagram. Parce qu’on le sait, en 2020, les échanges sur les blogs se font de plus en plus rares.

Le confinement, période clé

Comme tout le monde, j’ai passé une bonne partie de mon confinement sur Instagram. Et même si je n’ai pas adhéré à tout, j’ai eu plaisir à voir certains comptes proposer des choses originales.

De mon côté, je l’ai pris comme une opportunité de créer du contenu intéressant et interactif, tout en restant à la maison. Notamment avec les stories.

J’ai eu envie aussi de me montrer encore plus telle quelle, sans filtre, sans maquillage. Car j’ai toujours eu du mal avec l’esthétique d’Instagram. Soyons honnête : ce qui marche à fond, ce sont les filles maquillées comme des Kardashians et qui changent de garde-robe tous les 15 jours (quand elles posent pas à demi nues…)

J’ai profité aussi du fait que mon rythme soit un peu plus calme pour faire davantage de stories vidéo. Ca plait, je me sens de plus en plus à l’aise avec ça, et les retours que j’ai donnent forcément envie d’en faire plus !

Instagram, une partie de mon métier

Rappelons-le, mon métier est d’être créatrice de contenus. Dans cela, j’englobe le blog mais aussi Instagram et mes autres réseaux sociaux. Même si c’est Instagram qui me prend le plus de temps de ce côté là.

Mais je dois avouer que mon Instagram ne me rapporte pas grand chose niveau revenus. Pourquoi ? Parce que je ne suis pas assez bankable. Je ne correspond pas forcément à cette esthétique d’Insta dont je parle. Je ne vends pas ma vie façon télé-réalité. Je n’ai pas des millions de followers ou 5000 likes à chaque fois que je poste une photo.

Alors oui, ça m’embête parfois. Parce que j’aimerai pouvoir proposer des contenus qualitatifs tout en en tirant un revenu. Même si c’est mal vu en France de dire que son métier est de créer des contenus pour le web.

Mais… j’aime tellement les échanges avec ma communauté, le fait de pouvoir faire voyager certaines personnes via mes photos, de faire découvrir ma ville et ma région (plus tard !), de papoter comme une bonne copine, ça vaut tout l’or du monde. Et mon franc parler, mes blagues (pourries) et compagnie, ça permet aussi de montrer une autre facette d’Instagram.

Mes futurs projets sur Instagram

Si vous suivez mon compte, vous avez vu que j’avais récemment tourné ma première vidéo IGTV. 50 ans après tout le monde. Mais je n’étais jusque là pas forcément à l’aise avec le format vidéo. Alors au lieu de faire comme tout le monde, j’ai attendu d’être bien dans mes baskets pour me lancer :)

J’ai déjà prévu d’en faire d’autres ! Que ce soit sur le thème de la beauté, de la culture ou pour vous faire découvrir ma ville, j’ai pas mal d’idées en stock !

J’ai bien envie aussi de développer des contenus interactifs sympas en stories. Qui vous fasse participer à mon compte, vous faisant ainsi passer de spectacteurs à personnes actives sur mon compte ! :)

Tout ça est un peu en pleine maturation, pour mon plus grand plaisir ! Mais une chose est sûre : j’ai repris le plaisir de poster sur Instagram sans me prendre la tête sur les likes, le nombre de commentaires ou la baisse permanente de followers ! (Mais si vous pouviez parler de mon compte à vos amis qui ne sont pas encore fans, je prends quand même ! ^^).

Vous me connaissez, j’aime bien écrire des articles humeurs. Celui-ci me trottait dans la tête depuis un petit moment, et je dois dire que même si c’est assez brouillon, j’ai eu envie de poser ces quelques pensées ici, sur le blog. Le confinement approche à sa fin, même si cela ne veut pas dire que tout va revenir à la normale ces prochaines semaines, voire mois. Mais c’est aussi l’occasion d’en apprendre plus sur soi ! :)

#1 – Le shopping ne me manque pas

Premier constat, qui rend heureux mon armoire comme mon banquier : le shopping ne me manque pas du tout ! Le confinement m’a permis de réaliser un truc tout bête, auquel je n’avais pas forcément pensé avant… Je suis hyper influencée par le marketing et le fait de me balader parfois dans les magasins.

Entrer dans une boutique, passer devant une vitrine éclairée ou voir passer une pub sur Instagram pour une boutique me donne d’habitude envie de faire quelques emplettes. Alors que j’ai déjà une armoire qui déborde de vêtements…

La dernière chose que j’ai acheté date de quelques semaines avant le confinement : une paire de Dr Martens Hello Kitty sur Asos. Vous vous doutez bien que je ne les ai toujours pas portées depuis, vu la situation actuelle. La saison estivale approche, et quand je vois le contenu de mon armoire, je me dis que je n’ai pas besoin de refaire ma garde-robe estivale. Peut-être craquerai-je juste sur une paire de sandales plates car celles de ces 3 dernières années commencent à ne plus pouvoir être rafistolées…

Photo by Alexandra Gorn on Unsplash

J’avais déjà évoqué ce constat dans mon article sur ces jolies marques écoresponsables à suivre, il y a quelques jours. Le fait est que quand je vois des stories « shopping » chez Zara et compagnie, ça ne me fait ni chaud ni froid désormais.

J’espère sincèrement ne pas retomber dans le consumérisme à outrance de fast fashion ces prochains mois. Du coup, je ne pense pas relancer ma rubrique « e-shopping de la semaine ». A voir si je tiens parole ces prochains mois et si ma façon de consommer la mode aura changé !

#2 – Je suis casanière, et j’aime ça.

Finalement, malgré quelques moments de ras le bol, j’ai plutôt bien vécu mon confinement.

Il faut dire que je travaille déjà depuis chez moi toute l’année, donc ça ne change rien côté trajets quotidiens pour moi.

Je suis assez vue comme asociale et casanière par mes proches, et ça se confirme. Même si les soirées et les moments passés avec mes copains me manquent, je pensais que le confinement serait plus compliqué.

Et ce n’est pas le fait d’être confinée avec mon copain qui est en jeu ici. Même seule, je pense sincèrement que je l’aurai vécu de la même façon. Il faut dire que je me suis auto-confinée toute mon adolescence ou presque dans ma chambre, à lire, dessiner, bloguer et jouer aux jeux vidéos. Près de 15 ans après, ça n’a quasiment pas changé !

#3 – Mon mode de vie habituel joue vraiment sur ma morphologie

Je ne le vois pas comme une bonne ou une mauvaise chose. C’est juste un constat ^^ Mon gros complexe, c’est mon ventre. On me demande souvent si je suis enceinte, et ce depuis des années. C’est quelque chose qui me pèse souvent, surtout quand je m’habille et qu’on me fait des remarques à ce sujet.

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Depuis le début du confinement, je mange exclusivement chez moi et je ne bois quasiment plus. Eh oui car avec une moyenne de 3 soirées par semaine, j’avais un peu tendance à avoir le ventre à bières. Et le fait est que j’ai l’alcool mondain. C’est quelque chose réalisé là aussi depuis le début du confinement. Chez moi, je ne bois pas. Sauf une petite bière ou un cidre de temps en temps avec mon copain, mais franchement ça me manque pas.

Résultat, j’ai quasiment perdu tout mon ventre. Il y a toujours une petite bouée, mais rien de bien méchant pour moi. Du coup, je me sens encore mieux dans mes baskets ! :)

#4 – J’aime bien cuisiner mais je déteste la charge mentale

Confinement oblige, je n’ai jamais passé autant de temps derrière les fourneaux. Même si parfois je râle parce que je n’ai pas d’idées de plats et que je vois ça du coup comme une corvée, j’aime bien cuisiner en fait.

Le confinement m’a poussée aussi à réorganiser ma cuisine pour y installer mon multicuiseur, laissé dans son carton depuis mon déménagement. J’ai aussi pris le temps de tester de nouvelles recettes, de faire des expériences culinaires plus ou moins réussies.

Par contre, je me prends la charge mentale en pleine tronche. Même si mon copain m’aide pour certaines choses, c’est moi qui gère essentiellement les repas, des courses à la préparation. Et j’avoue que parfois, avoir un « je sais pas » quand tu demandes des idées de plats à cuisiner, c’est un peu relou. Idem quand je râle en cuisine parce que je galère à faire 50 choses à la fois et qu’il ne réagit pas. Mais bon, il s’améliore au fil du temps, alors je suppose que le confinement et moi qui râle par moment, ça a du bon aussi ;)

#5 – Je ne suis pas pressée de sortir du confinement

Je ne suis pas hypocondriaque mais j’avoue que le déconfinement m’angoisse un peu. J’ai peur que les gens pensent que cela signifie un retour à la normale et que la deuxième vague arrive très vite.

Je n’ai pas envie non plus d’être restée confinée chez moi 8 semaines en sortant juste faire mes courses pour tomber malade au moment du déconfinement.

Photo by Anshu A on Unsplash

Le masque est certes nécessaire, mais c’est quelque chose là aussi d’un peu angoissant. C’est une nouvelle habitude à apprendre, et j’avoue que ça me fait bizarre d’avoir la moitié du visage cachée par du tissu. Avec mes lunettes de soleil, manque plus qu’une perruque et je pourrai témoigner anonymement dans « C’est mon choix ! » ;)

J’appréhende aussi le fait qu’on doive vivre désormais différemment. Pour quelques semaines, mois, années ? Ca fait bizarre de se dire qu’après 33 ans vécus sans trop de soucis sanitaires et autres évènements, on doive repenser toute notre façon de vivre désormais.

Bref, si je devais faire un petit bilan, je dirai que le confinement n’a pas été si compliqué que ça. A voir désormais ce que l’avenir nous réserve… !

Et vous, vous l’avez vécu comment ?

4ème semaine de confinement. Je suis rentrée dans la phase de résignation. Je me dis que parti comme c’est, on pourra pas profiter un peu du beau temps avant le mois de Juin. Très optimiste, hein ? Au moins, si on nous annonce un déconfinement avant, je serai encore plus en joie ^^ Inspirée par ce billet de blog de ma copine Bulles de Flo, je me suis penchée sur la question des injonctions balancées sur les réseaux sociaux pour bien vivre ton confinement. Vous allez voir, c’est pas tout joli joli.

#1 – Fit girl, tu seras

C’est la première chose qui m’a frappée pendant ce confinement : tout mon feed Instagram a développé une addiction au sport, transformant mon Instagram en salle de gym géante.

Cours de yoga, renforcement musculaire, lives à gogo, pilates, préparation du marathon dehors ou sur son balcon… Au 12ème jour, j’ai craqué : j’ai enfilé mon legging et ma brassière pour faire autre chose que muscler mes doigts sur ma Nintendo Switch et j’ai suivi un cours de danse sur YouTube. Ca m’a fait du bien, mais pas au point de vouloir réitérer l’expérience tous les jours.

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Jour 12 ou je sais plus combien du confinement (parce qu’à force on sait plus quel jour on est 😂) A force de rester chez moi et de pas sortir, je commence à avoir envie de me bouger le popotin pour me défouler. J’ai trouvé des vidéos sur YouTube de Zumba et de danse, ça me motive à me bouger. Plus que les vidéos d’abdos et d’autres routines sportives pour fit girl 😂 . . . Vous faites partie de quelle team vous : accro au sport ou allergique au sport ? 😂 . . . . #jerestechezmoi #motivation #sport #danse #zumba #motivationfitness #selfie #portrait #portraitphotography #fitness #sportalamaison #sportmotivation #larochelle #bordeaux #marseille #paris #picoftheday #goodvibesonly #goodvibesonly #nomakeup #behappybegirly

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Quand je vois certaines qui postent leur planning « sportif » du jour en storie sur Instagram, je me dis que je rate complètement ma vocation de fit girl. Sans oublier les petits commentaires que j’ai pu personnellement recevoir, du style « faudrait quand même te mettre au sport si tu veux pas le regretter cet été » (coucou la grossophobie !) ou « non mais ça va te faire du bien de te bouger ».

Bref, pour ma part, l’option « fit girl » a du être oublié dans le packaging de base. A voir si je m’y mets à un moment ou à un autre, ou si je suis immunisée contre le virus sportif.

#2 – Le meilleur pâtissier et Top Chef dans ta cuisine tu seras

Si pendant ces premières semaines de confinement tu n’as pas fait de cookies, de banana bread, de pancakes, de pain maison ou de babka (une brioche d’origine polonaise), tu as clairement raté ton confinement.

Ben tu sais quoi ? Déculpabilise, parce que je n’ai rien fait de tout ça. Pour plusieurs raisons : je sais plus où j’ai rangé mon robot pâtissier (viré de ma cuisine l’hiver dernier pour pouvoir installer mon maxi blender à soupe), j’ai un four qui cuit comme bon lui semble, et j’ai pas la patience non plus.

J’ai acheté un énorme pain de campagne chez mon boulanger de quartier. J’ai congelé du pain de mie (complet, pour me donner bonne conscience). Mon mec déteste la banane et j’aime pas le banana bread. Les cookies ? Si j’en veux des bons, j’en achète un paquet lors de ma prochaine virée courses. Et si j’ai de la brioche chez moi (déjà que je l’ai au niveau du ventre ^^), je vais descendre le pot de pâte à tartiner qui va avec en 2mn.

Pour ma part, c’est déjà un miracle, mais je cuisine désormais tous les repas. Dans l’ancien temps, avant le confinement, on sortait souvent au resto avec mon mec quand on avait la flemme. C’était une bonne excuse aussi pour voir les copains serveurs ;)

Cuisiner ne me dérange pas – au contraire – mais j’avoue que je manque parfois d’idées. Je vous ai déjà donné quelques idées de recettes sur le blog, d’autres vont arriver. Et puis, quand j’ai la flemme, je fais des pâtes. Et vous savez quoi ? C’est bon les pâtes. Suffit juste de varier les accompagnements pour varier les plaisirs ;)

#3 – Maquillage vs cure de sébum, tu choisiras

Sur Instagram notamment, tu as deux clans qui s’affrontent : la cure de sébum vs la routine beauté et le maquillage.

Perso, j’ai choisi aucun clan. Enfin, si.

J’ai opté pour la team qui continue à avoir une routine beauté (faire des masques, m’hydrater la peau, etc… et me maquiller de temps en temps juste pour me sentir jolie et en forme !).

Pour mes cheveux, même pas en rêve que je fais une cure de sébum. Déjà, parce que je doute que ce soit compatible avec ma nature de cheveux. Deuxièmement : ça me gratte déjà le crâne au bout de 4 jours alors si je ne devais pas me laver les cheveux pendant 1 mois, je finirai scalpée. Et puis, c’est con à dire (et les féministes vont me taper dessus…) mais je vais pas imposer la vision de moi avec des cheveux gras et cracra à mon mec alors qu’on est ensemble depuis moins d’un an.

Et tout simplement, c’est pas parce qu’un truc est tendance que j’ai forcément envie de faire le mouton et de le suivre.

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Vivre confinée, c’est aussi ne pas avoir touché à son maquillage depuis dimanche dernier, laisser poser des masques à base d’huile de ricin et d’argan pour nourrir mes cheveux sans calculer quand je dois me laver les cheveux selon ma vie sociale (l’histoire de ma vie… 🙄) et vivre à moitié en pyjama, à moitié habillée en fonction des moments de la journée 🤔 . . . Vivre confinée, c’est aussi me remercier d’avoir été grosso modo une ado asociale, qui sortait rarement de chez moi et qui passait mes journées à lire/jouer à la console/sur Internet 🙋🏼‍♀️ Sauf qu’aujourd’hui le temps passé sur internet me permet de gagner ma vie 🙈 . . Bref, vu qu’on est partis pour de longue semaines de confinement, autant voir les choses de façon positive 😅 . . . #jerestechezmoi #naturalhair #naturalbeauty #nomakeup #naturelle #selfie #portrait #portraitphotography #picoftheday

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Pour le maquillage, j’ai décidé d’en mettre quand je fais ma sortie de la semaine. Je me maquille pas à outrance comme une Kardashian, mais un peu de fond de teint, du blush, du liner et un joli rouge à lèvres, et tout de suite ça va mieux. Même si je redécouvre le plaisir d’être sans fard le reste de la semaine ;)

#4 – Des DIY à gogo tu feras

Fabriquer ton masque maison ? Easy. Profiter du confinement pour faire plein de DIY pour décorer ton intérieur ? Facile. Coudre tes propres vêtements ? Pourquoi s’embêter à acheter des vêtements, tu sors ta machine à coudre et c’est bon ! ;)

Bon, je rigole mais en vrai, j’admire les gens qui sont doués de leurs 10 doigts pour faire ce genre de choses.

Moi, mes 10 doigts sont juste assez doués pour écrire et taper sur un clavier. Tu vas me dire, c’est déjà ça ;)

Mais cette injonction à être une superwoman du DIY sur les réseaux sociaux, ça m’angoisse. Ca me renvoie à la figure que je sais pas coudre un ourlet, ni un bouton. Que je suis pas équipée d’une machine à coudre ni de matériel pour ça. Et que mon degré de créativité dans ce domaine frôle le néant.

#5 – Une super maman maitresse d’école/spécialiste en déguisement/animatrice de club de vacances tu seras

Je ne suis pas concernée par le sujet, mais j’avoue que j’aimerai pas être une maman en ce moment. Pourquoi ?

Parce qu’à écouter les influenceuses/blogueuses mamans, avec leurs stories et posts IG, occuper ton enfant et lui faire faire mille et une activité, c’est facile. Faire l’école à la maison est un plaisir, on en profite pour sortir les mallettes Montessori. Ton enfant s’ennuie ? En 2 temps 3 mouvements, tu lui fabriques une cabane dans le salon ou tu organises une chasse au trésor géante dans le jardin.

Mais je pense surtout à celles qui doivent jongler entre le boulot (en télétravail ou non), les taches du quotidien, l’école à la maison, etc… Et aussi au fait qu’on ne puisse pas emmener ses bambins se défouler au parc ou avec des amis comme on le voudrait.

Bref, bon courage les mamans ! <3

#6 – A Animal Crossing tu joueras

Bon là, j’avoue, je plaide coupable. La sortie d’Animal Crossing est tombée à pic. Quand j’ai précommandé la console en Février, je m’étais dit que j’allais avoir peu de temps pour y jouer, avec tout le boulot que j’avais. Le confinement est passé par là, et je suis bien contente de m’évader quelques heures par jour sur mon île virtuelle !

 

 
 
 
 
 
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Début Février, j’ai précommandé la Nintendo Switch édition Animal Crossing. Je ne pensais pas que j’aurai tout le temps d’y jouer a cause du confinement 😬 . . Résultat j’y ai passé une bonne partie du week-end. Et c’est toujours autant un plaisir d’y jouer !! 😍 . . Du coup si ça vous dit, je vous communique mon code ami Nintendo : SW-6131-7171-6059 . . Qui possède une Switch ici ? Vous jouez à quoi en ce moment ? 😁 . . . #animalcrossingnewhorizons #animalcrossing #nintendo #nintendoswitch #videogames #jerestechezmoi #larochelle #marseille #bordeaux #paris #discoverunder30k #picoftheday #nintendoswitchanimalcrossing

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Dans le même genre – où je plaide coupable aussi – j’ai l’impression que certains passent leur journée entière sur Netflix. Au début du confinement, on a d’ailleurs vu passer des posts Insta ou articles de blog en mode « que faire pendant le confinement » avec une liste pas possible d’activités de ce genre… Sauf qu’on est encore nombreux à travailler pendant le confinement ! ;)

#7 – Bonne à marier… ou pas ?

Bref, tout ça pour dire que je rejoins ma copine Florence sur son article : au final, ce confinement via les réseaux sociaux renvoie une image de la femme parfaite. Elle doit savoir cuisiner, gérer sa famille, s’occuper, subvenir aux besoins tout en étant jolie et en forme (mais pas avec des formes, hein…).

En 2020, la femme doit encore être bonne à marier. La plupart des DIY, recettes de cuisine ou injonctions à bien faire pendant ce confinement sont diffusés par des femmes. Où sont les hommes ? (Mis à part dans les vidéos de sport…)

Pour ma part, selon ces critères, je ne serai pas bonne à marier (même si je cuisine !). Et vous savez quoi ? Je m’en fiche. Mes précédentes relations et mon copain actuel ne semblent pas s’en être soucié une seule seconde. Ca veut bien dire qu’on peut aimer faire des pâtes les jours de flemme, geeker et ne pas savoir coudre, et quand même s’en sortir ! Bref, je vis mon confinement de façon alternative, et je le vis bien (la plupart du temps, haha).

Vous l’avez sûrement remarqué, le blog a fait une petite pause ces derniers jours. A vrai dire, c’est moi – en tant que blogueuse mais aussi auto-entrepreneuse – qui ait fait une pause en cette fin d’année. Une pause plus que nécessaire, avec à la clé, pas de nouvelles résolutions mais une envie de travailler différement en 2020.

J’avais plus ou moins prévu de prendre quelques jours de vacances entre Noël et le Premier de l’An. La période étant généralement calme, je m’étais dit que ça serait le bon moment de souffler un peu, surtout que cette année j’ai échappé aux repas de famille pendant les fêtes :)

Mais quelques jours avant Noël, mon corps en a décidé autrement. Ca a commencé par une simple migraine. J’ai l’habitude, j’en fais régulièrement et quand elles ne sont pas trop fortes, j’arrive tout de même à travailler. Mais au fur et à mesure, ça a commencé à me prendre la tête, le cou, le haut du dos, le bras gauche… Jusqu’à me retrouver avec d’énormes douleurs et incapable de me concentrer sur quoi que ce soit.

J’ai eu beau prendre des médicaments, rien ne m’a soulagé. Je me suis offert un massage, cela m’a permis de me détendre un peu mais rien de fou. J’ai vécu avec ma bouillotte et mon tapis d’acupression pendant des jours.

Alors j’ai décidé de faire une pause. J’ai terminé le boulot que j’avais à rendre à un client, et puis j’ai laissé le reste en suspens. Tant pis pour les deadlines non respectées, pour les mails restés sans réponses, pour le blog sans article pendant des jours. J’ai mis un message d’absence sur ma boite mail et j’ai éteint l’ordinateur.

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Chaque année, je termine le mois de Décembre sur les rotules mais cette année, ça a vraiment été pire que tout. A vrai dire, même au bout d’une semaine et demi de vacances, j’avoue que je sens que je ne suis pas encore en pleine forme. 

Faire une pause, pas toujours facile

Mais en étant à mon compte, je n’ai pas de congés payés. Je ne peux donc pas trop me permettre de rester longtemps inactive, que ce soit dans le cadre de mon activité de freelance comme dans celle de blogueuse. Quand on est autoentrepreneur, faire une pause, c’est loin d’être facile.

Parce que les clients – surtout cette année – n’ont pas fait de pause eux-même. Du coup, certains ne comprennent pas que tu sois en congés quelques jours. Alors que quand je pars en weekend ou en voyage blog, j’emmène toujours mon ordinateur pour pouvoir travailler à distance.

Pour le blog et Instagram, eh bien là aussi, c’est compliqué. On ne va pas se mentir : disparaitre d’Instagram pendant quelques jours, c’est voir sa visibilité réduite. Alors oui, ce n’est pas une question de vie ou de mort, mais quand c’est ton boulot (en partie), eh bien tu y penses forcément.

Du coup, j’ai décidé d’utiliser Instagram pendant ma pause, mais de façon plus détachée. Des stories par-ci, par là. Quelques photos postées quand j’en avais envie, sans me dire que ce n’est pas la bonne heure ou que ça ne colle pas.

Et vous savez quoi ? Eh bien c’était bien plus sympa ! ;)

Pas de bonnes résolutions mais de nouvelles habitudes de boulot

Du coup, pour essayer de débuter l’année sans la finir en PLS, j’ai décidé que j’allais essayer de prendre quelques nouvelles habitudes de boulot. J’ai bien dit « essayer », parce que je ne suis pas une de ces personnes qui sont persuadées de réussir tout ce qu’elles entreprennent.

  • Calmer le rythme

Dans mon boulot de rédactrice web, j’ai des deadlines à respecter. Je dois rendre certains articles en temps et en heure, pour respecter des contraintes de publications notamment.

Mais j’ai remarqué que je suis bien plus productive quand je ne m’obstine pas à rester sur la rédaction d’un article sur lequel je bug. Il vaut mieux que j’arrête et que je reprenne plus tard dans la journée, voire le lendemain.

Il faut donc que j’arrive à m’organiser pour ne pas me lancer dans la rédaction d’un article quasiment à la dernière minute, de façon à prendre le temps de l’écrire et de faire une pause dans sa rédaction si besoin.

Sur le blog, il y aura peut-être moins d’articles par semaine. Ou ce sera en tout cas publié selon mes envies !

  • Prendre du temps off plus souvent

Lire un livre pendant 30mn, aller marcher, me remettre au pilates et au yoga, faire de la méditation… Quand on est autoentrepreneur, comme on organise son temps comme on le souhaite, on trouve souvent difficile de séparer le temps du travail du temps perso. Surtout quand on travaille de chez soi, comme moi.

J’ai remarqué que je pouvais facilement faire des journées boulot de 9h à 20h, qui au final ne sont pas si productives que ça. Parce qu’arrive un moment où je bug, parce que je me retrouve à manger devant mon ordinateur, etc…

Prendre le temps de faire d’autres choses, de lâcher son ordinateur même 30mn, me semble plus bénéfique pour retrouver concentration et pour pouvoir travailler mieux tout en étant détendue.

  • Me lancer sur de nouveaux projets

Un peu contradictoire avec ce que je dis au-dessus. Mais se lancer dans de nouveaux projets a quelque chose de stimulant, qui est forcément bénéfique et moins stressant.

C’est essayer de créer de nouvelles choses sur le blog – notamment en me concentrant un peu plus sur La Rochelle et la côte Atlantique – mais aussi voir si je peux créer un truc un peu sympa sur Instagram, pour me démarquer tout en restant fidèle à moi-même.

C’est donc à l’état de réflexion cette année.

Voilà, le premier article de 2020 sur le blog est un billet d’humeur. Vous n’en attendiez pas moins de moi, n’est-ce pas ? :) J’en profite pour vous souhaiter à tous et à toutes une très belle année 2020 ! ❤️

Le blog a fêté ses 10 ans en Novembre dernier. J’avoue, le temps passe tellement vite en ce moment que j’ai à peine réalisé qu’il y a 10 ans, je passais un long moment à brainstormer avec moi-même pour lancer mon blog. Et surtout, que 10 ans plus tard, j’en serai là.

De hobby à job (quasiment à temps plein)

Quand j’ai commencé le blog en 2009, j’étais loin de me douter qu’il durerait 10 ans, mais surtout qu’il deviendrait mon boulot (quasiment à temps plein).

J’ai commencé le blog en arrivant à Marseille à l’automne 2009. Je ne connaissais personne là-bas (à part mon copain de l’époque), je ne connaissais pas la ville, les endroits où sortir, etc. Et puis, en cherchant des blogs sur Marseille, rien, nada. Alors j’ai décidé de me lancer dans cette aventure, sans trop savoir où j’allais.

La suite, vous la connaissez. Les 6 premières années de son existence, le So Girly Blog, c’était un blog mode. J’y postais mes inspirations, mes tenues, mes envies… Puis, lassée de ce milieu, j’ai bifurqué vers le lifestyle, où je pouvais évoquer davantage de sujets qui m’intéressaient.

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Petit à petit, les partenariats se sont accumulés, les propositions aussi et mon blog est passé de simple hobby à un vrai boulot, qui me prend énormément de mon temps. Surtout que je suis seule pour rédiger, faire les photos, répondre aux emails, etc.

Alors oui, je gagne de l’argent avec mon blog. Je ne m’en suis jamais caché, même si je me prends régulièrement des réflexions à ce sujet. Je crois que les gens ont du mal à comprendre que tenir un blog, c’est avoir un média dont on est le rédacteur en chef, dont on paye l’hébergement, etc. Mais je pense que c’est mal vu en France, comme si gagner de l’argent en faisant quelque chose que tu aimes et que tu as créé était mal…

Et c’est bien dommage, car je suis bien plus épanouie à mon compte que quand je bossais dans certaines entreprises !

L’impact d’instagram

Ces dernières années, Instagram a pris le pas sur les blogs. J’ai une vraie relation amour/haine avec ce réseau social.

A la fois je trouve ça chouette pour partager des coups de coeur et mon quotidien quasiment en instantané : cela me permet aussi d’échanger régulièrement avec vous en commentaire ou en message privé.

application rencontre

Mais Instagram, c’est aussi (un peu) la mort des blogs. Les gens ne veulent plus prendre 3-4-5 minutes pour lire un article de blog. Une photo, deux-trois lignes sur le sujet, c’est plus facile à avaler ^^ Dans une ère où tout est rapide et immédiat, je comprends que ce mode d’information fonctionne bien mieux que les blogs.

Mais si je tiens encore un blog au bout de 10 ans, c’est surtout parce que j’aime écrire. Rédiger des articles. Réfléchir à des sujets, trouver comment créer le contenu. Et désolée, mais le contenu sur Instagram, c’est souvent creux. Une jolie photo, 2 mots, 3 hashtags et c’est plié ^^

Du côté blogueuse, depuis l’apogée d’Instagram, j’ai perdu quasiment la moitié de mon lectorat ici sur ces dernières années. Je n’en veux pas aux gens, je comprends qu’il est plus facile et moins chronophage de suivre des gens sur Instagram. Mais parfois, c’est quand même déprimant de passer 3-4-5h sur un article pour avoir 1 seul commentaire.

Mon bilan au bout de 10 ans

A vrai dire, en ce moment, comme beaucoup de copines blogueuses autour de moi, je me pose pas mal de questions.

Arrêter ? Continuer ? Changer de contenu ? Ecrire moins ? Je ne sais pas.

Si un jour je devais arrêter le So Girly Blog, ça serait parce que je me lance dans un autre projet. J’aime trop écrire pour arrêter de bloguer. Même si à côté de cela, je suis rédactrice web en freelance pour d’autres sites internet.

Je ne pense pas proposer un contenu inintéressant, mais c’est vrai que parfois j’ai des phases de découragement, où je me dis que mon contenu doit être moins intéressant que d’autres blogueuses. Eh oui, même au bout de 10 ans de blog, je continue de me comparer et ça peut vite me plomber le moral :/

Il faut dire que je ne collabore pas par exemple avec des photographes pour créer mon contenu photo. Une bonne raison à cela : je ne suis absolument pas à l’aise devant l’objectif ! Mais c’est vrai que parfois, ça fait la différence par rapport à d’autres :)

Comme chaque année, je suis donc en perpétuel questionnement sur le contenu à créer ici ^^ Et j’avoue que ce chiffre rond des 10 ans ne m’aide pas. Le chemin parcouru est énorme, mais quelque part, je me sens toujours comme à mes débuts : inspirée, hésitante, pas toujours à l’aise dans ce milieu mais avec toujours l’envie d’écrire ^^

Quels projets pour 2020 ?

Comme vous le savez, je suis revenue à La Rochelle l’an dernier. J’ai bien envie pour 2020 de consacrer davantage d’articles à ma ville et à la région, voire à la façade atlantique.

blog la rochelle

Même s’ils ne sont pas beaucoup commentés, j’adore toujours autant rédiger mes articles voyage. Des récits de weekends, des idées de bonnes adresses et d’endroits à visiter… C’est un plaisir pour moi, même si ce sont des articles qui demandent énormément de boulot !

Je pense aussi continuer les contenus déco/beauté/mode, comme on peut les lire régulièrement sur mon blog. Et puis, c’est pas mal aussi d’avoir vos envies, vos attentes donc n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire ici pour me dire ce que vous aimeriez lire sur le blog ! :)