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Remballez vos bouquets de fleurs, vos concours pour gagner de la lessive, vos bouteilles d’eau créées spécialement pour l’occasion ou bien encore ce goodie gracieusement offert par votre patron parce que le 8 Mars, c’est votre journée.

Je ne me considère pas comme une féministe acharnée mais je pense que oui, je suis féministe. Alors, j’ai eu envie de profiter de cette journée des droits des Femmes, le 8 Mars, pour vous parler un peu de tout ça sur le blog.

Je grince souvent des dents quand je suis sur Twitter, et je ne tweete pas tellement à ce sujet car je n’ai pas l’énergie de me perdre parfois dans des polémiques stériles… Mais sur mon blog, l’avantage, c’est que je suis le maître du jeu ;)

Avec les années…

Je me découvre une conscience plus féministe qu’avant. Je lis sur le sujet, livres ou articles de presse. Je pense me mettre aux podcasts (25 ans après tout le monde) pour élargir mon champ de pensées et d’idées.

journée des droits de la femme
Fight Like a Girl de Laura Barcella / Sorcières de Mona Chollet

Je crois que c’est aussi les épreuves de la vie qui m’ont donné conscience que la seule personne sur qui je peux jamais compter, c’est moi. OU mes copines. Pas un seul mec en vue sur qui je peux compter.

Au lieu de m’apitoyer à ce sujet ou de maudire tous les mecs de la Terre, je préfère utiliser mon énergie pour faire bouger les choses à mon niveau et créer une vraie sororité avec mon entourage ;)

Pourquoi cette journée est importante, et pourquoi ça devrait l’être tous les jours en fait.

Nous sommes seulement le 8 Mars et 30 femmes ont déjà été tuées par leur compagnon ou ex-compagnon depuis le début de l’année. En France. Toujours le même scénario (ou presque) : les victimes ont porté plainte plusieurs fois contre leur conjoint/ex-conjoint et rien n’est fait.

Tous les 3 jours, dans notre pays, une femme meurt sous les coups de leur conjoint. Ne parlons pas de crime passionnel, cela dédouanerait bien trop les meurtriers. Et puis dans crime passionnel, il y a cette idée « romantique » de la mort, de tuer pour garder à jamais avec soi la personne avec qui l’on vit.

Toujours dans l’actualité, les femmes prennent cher : harcèlement sexuel, viols, ligue du LOL, affaire Weinstein, remise en question du droit à l’IVG, PMA… La liste pourrait être longue.

journée des droits de la femme

Et pourtant cela se passe dans des pays développés. Alors on n’ose même pas imaginer ce qu’endurent chaque jour les femmes dans le monde entier… Mariage forcé, manque d’éducation, meurtres, prostitution, excision, viols, être une marchandise comme une autre…

Pourquoi se préoccuper des droits des femmes un seul jour dans l’année ? Cela devrait être toute l’année et au final, ne même pas faire l’objet d’une journée spéciale, trop marketing à mon goût.

Non, je ne fais pas la promotion d’opés marketing spéciales « journée de la femme »

Etant blogueuse, je suis chaque année fortement sollicitée pour faire la promotion d’objets ou de concepts créés pour « la journée de la femme ». Pas « la journée des droits des Femmes ».

Code promo pour faire son shopping, bouteille d’eau, bouquet de fleurs, produit de beauté… On est bien souvent dans un aspect plus marketing que soucieux de la question du droit des femmes.

Cette année, j’ai seulement acceptée la proposition de Camaïeu. L’enseigne de prêt-à-porter s’associe avec l’association Force Femmes, créée en 2005. L’association accompagne les femmes de plus de 45 ans dans leur démarche de retour à l’emploi ou de création d’entreprise. A cet âge là, pourtant pas bien vieux, les femmes ont d’énormes difficultés à trouver un emploi.

Le 8 Mars, aujourd’hui donc, l’intégralité des bénéfices de leur collection capsule de 4 t-shirts 100% coton (du XS au XL – 9,99€ et 12,99€) sera reversée à l’association Force Femmes.

Je me dis qu’avec mon blog, j’ai la chance de pouvoir faire passer des messages comme celui que je vous délivre aujourd’hui.

Chacune, à notre niveau, on peut agir pour les droits des femmes. Ca peut être aider une amie dans le besoin. Intervenir auprès d’une association. Aider des mamans dans notre entourage. Ou tout simplement lire à ce sujet, se renseigner à ce sujet et agir quand on se sent prête ;)

En ce moment, je réfléchis beaucoup. Peut-être un peu trop. A ma vie, à mes projets, à mon présent, à mon passé, à mon futur. Parmi mes réflexions, il y a évidemment mon « métier ». Celui que j’ai du mal à balancer aux gens qui me demandent : « mais tu fais quoi dans la vie ? ». Spontanément, je réponds que je suis rédactrice web en freelance, et ma meilleure amie vient toujours compléter par « et blogueuse aussi ! ».

Pourtant je n’ai pas honte de mon blog, loin de là. Il fait partie de moi, même si parfois je me dis qu’il prend une place très/trop importante dans ma vie. Il représente tout de même 10 ans de ma vie. Grâce à lui, je me suis épanouie, j’ai créé mon métier, je vis de ma passion (à peu près).

Mais là où certaines blogueuses arrivent dans un endroit en criant haut et fort qu’elles sont blogueuses (j’en connais…), moi je suis plus du genre à rentrer en catimini, et à dire plus tard que oui, j’ai un petit blog, comme ça.

Au bout de 10 ans, je dois avouer que j’ai souvent eu des moments de doute, à me dire que j’allais finir par fermer cet endroit. Mais à chaque fois, je me suis rappelée ma passion de l’écriture. Du partage. Des échanges avec vous ou les marques.

Instagram a tué le game

Il y a encore quelques années de cela, les blogs étaient tout puissants. Je pouvais avoir entre 40 et 60 commentaires par article. Vous étiez près de 3500/4000 par jour à passer sur le blog me lire.

les blogs ne sont pas morts

Puis Instagram est arrivé. Le format « mini article sous une photo » est devenu banal. Le genre de petite friandise qu’on consomme aux toilettes, avant d’aller se coucher, sur le chemin du boulot, en attendant son colis à La Poste. Un format facile, rapide. Qui correspond à l’air du temps.

Instagram s’est de plus en plus développé, créant ses propres influenceurs. Les marques ont un peu délaissé les blogs, préférant ce média version « fast food ».

J’aime beaucoup Instagram, c’est une façon pour moi de partager avec vous mon quotidien ou mes bonnes adresses. Mais je suis vite frustrée dessus : échanges parfois limités, course aux likes, impression de participer à une société de consommation et non de partage… Là où je le sentais moins sur le blog, Instagram m’a vite mise en compétition avec d’autres.

Il y a des moments où je ne me suis pas reconnue, à chercher à tout prix à faire du like. A me dire que comparée aux autres, j’étais nulle. Pas assez en voyage, pas assez bien habillée, pas assez « instagrammable ». Ca a beaucoup joué dans ma perte de motivation par moment, et aussi sur mon estime de soi.

Mais le blog était toujours là.

Malgré des commentaires de moins en moins présents et des visites en chute libre, je ne l’ai pas lâché. Parce que c’est mon endroit préféré. J’ai continué à écrire pour moi, pour vous les fidèles lectrices, pour continuer à produire du contenu qui reste dans le temps, loin des photos éphémères d’Instagram.

Plus ça va et moins je me reconnais sur Instagram. Pas forcément sur mon compte où je poste ce qui me correspond et me plait, mais plutôt du côté des autres comptes. J’ai unfollowé pas mal de comptes parce que les suivre me rendait jalouse ou malheureuse. J’ai arrêté de me comparer aux autres. J’ai préféré partager du contenu qui ne fait peut être pas rêver, mais qui est vrai.

les blogs ne sont pas morts

Sur le blog, c’est pareil. En 2019, j’ai souhaité revenir vers le format des blogs version 2009. Plus personnel. Moins « publicitaire ». Avec des thématiques plus réelles, même si je ne pense pas avoir perdu ou pris la grosse tête.

Résultat, les visites & les commentaires ont augmenté. C’est sûrement une relation de cause à effet, mais je crois que de nos jours, on en a de plus en plus marre de la superficialité d’Instagram. On aspire à plus de réel, d’authenticité. Et rien que pour ça, je pense que les blogs ne sont pas encore morts.

Certes, ils nécessitent plus de « travail » du côté blogueur et plus d’attention du côté lecteur. Ici, pas de like, le partage est au centre de tout avec les commentaires. Même si ce n’est pas un réflexe pour tout le monde (et je le conçois), lire vos commentaires ici chaque jour et échanger avec vous me fait énormément plaisir.

Car si j’écris sur le blog comme quand je partage mes photos et autres stories sur Instagram, c’est avant tout pour générer de l’échange avec vous. Pas seulement pour me faire mousser ou m’envoyer des fleurs. Car certains ont tendance à l’oublier, mais sans vous les lecteurs, on n’est rien ;)

Ce texte est un peu décousu, je termine de le rédiger après une chouette soirée avec mes amis. Mais j’avais envie de coucher sur l’écran (au lieu du papier) ces quelques bribes de réflexion sur les blogs, Instagram et mon quotidien, en général :)

Les blogs ne sont pas morts

Pour ceux du fond qui n’auraient pas suivi – car on m’a encore posée la question il y a quelques jours sur mon Instagram – je suis célibataire depuis le mois d’Août dernier.

Après une relation de presque 5 ans, elle-même précédée par une relation d’une longueur équivalente, me voilà à 32 ans célibataire et de retour dans ma ville natale. C’est un sujet que j’ai notamment abordé en interview chez Devenir Adulte, il y a quelques jours.

A la lecture de ces lignes, on doit se dire que c’est un peu triste tout ça. A vrai dire, non. Je prends ces changements de vie comme le destin, et je me dis que ça devait arriver. Je ne peux pas changer le passé mais j’ai au moins la capacité à faire évoluer mon avenir comme je l’entends.

Depuis ma rupture, je n’ai rencontré personne. Certes, ça fait 6 mois et c’est peu dans une vie, mais contrairement à ma précédente rupture où j’avais eu quelques petites histoires après, là rien du tout. Le néant. Le vide.

Et pourtant ce n’est pas faute d’avoir une vie sociale, et de sortir entre amies. Avec ma meilleure amie, on est quand même jeunes, bon esprit, jolies et pourtant, à part attirer les relous en soirée (que je me fais un plaisir d’envoyer voir ailleurs si j’y suis), rien du tout.

CÉLIBATAIRE A 30 ANS

Il y a quelques semaines, ma meilleure amie m’a suggéré de m’inscrire sur des applis de rencontre. Autant je suis quelqu’un d’hyper connectée par rapport au blog et à mon activité professionnelle, autant pour les rencontres, je trouve qu’il n’y a rien de mieux que le réel.

Mais bon, vu que dans les bars et autres lieux où l’on peut sortir, les mecs de notre âge ne semblent pas dotés de la parole & du sens de la communication, je me suis dit « allez, je m’inscris, on verra bien ».

Clairement, je me vois mal rencontrer quelqu’un en passant par ces applis.

Et pourtant je n’y suis pas forcément dans l’optique de rencontrer l’homme de ma vie (qui d’ailleurs, je pense n’existe pas ^^ Ah oui, j’ai une vision assez pessimiste du couple, je pense qu’on ne peut pas rester toute sa vie avec la même personne aujourd’hui, parce que les gens se séparent plus facilement. C’est en partie ce qui m’a valu ma dernière rupture… Je méditerai la prochaine fois ^^). J’y suis plutôt pour rencontrer de nouvelles têtes, et laisser faire le destin. Ou même me faire de nouveaux amis, tout simplement.

Mon bilan à l’heure actuelle

  • rencontres : 0
  • papotages : 3 avec qui on est allés plus loin en terme de conversation que « slt ça va ? »
  • Relous : j’ai arrêté de les compter

Entre les mecs qui sont là juste pour tirer leur coup (appelons un chat un chat), ceux qui sont de passage, ceux qui abusent des filtres snapchat, ceux qui matchent mais ne parlent pas… Eh bien je vous le dis, y’a de quoi se décourager et surtout perdre foi en l’espèce humaine. Ma meilleure amie a même eu quelques pépites, genre le mec d’une trentaine d’années qui lui a balancé en guise de message d’approche « raclette ou levrette ? ». Non, mais le mec a la trentaine et c’est tout ce qui lui vient à l’esprit !

CÉLIBATAIRE A 30 ANS

Mais pourquoi pas rencontrer quelqu’un hors appli ?

Je m’auto-pose la question, parce que je sens que je vais l’avoir plusieurs fois ^^ Il se trouve qu’à l’heure actuelle, plusieurs critères rentrent en jeu, qui peuvent expliquer la galère que je rencontre à ne serait-ce que échanger avec une personne du sexe opposé.

  • Je travaille en freelance, ce qui veut dire que je passe le plus clair de mon temps chez moi. Donc pas de collègue de bureau.
  • Ici, à La Rochelle, les gens sont beaucoup moins communicatifs que dans le Sud. Autant à Marseille je pouvais me retrouver à discuter facilement avec la table d’à côté ou dans les magasins, autant ici les gens sont bien moins à même de communiquer, sauf si on se connait déjà…
  • J’ai 32 ans. Dans la tête des mecs, je suis à l’âge où je vais les saouler pour me marier et avoir des mômes. Et pourtant, ce n’est pas du tout dans mes projets ! Ils ne savent pas ce qu’ils ratent, haha ;)
  • Je ne cherche pas non plus un plan Q. Ce n’est pas parce que je ne veux ni enfant ni mariage que j’ai envie juste de m’amuser.

Tous ces petits critères là, ces petites choses du quotidien, font que je ne sais pas trop comment je vais pouvoir rencontrer quelqu’un facilement. Je me dis qu’avec un peu de chance, je ne terminerai pas cette année 2019 seule avec des chats, mais c’est bien parti pour ! ;)

Je ne sais pas s’il y a des célibataires qui me lisent ici (non ce n’est pas un appel ^^), mais je pense faire quelques articles sur le sujet, si ça vous intéresse. Au moins, pour ceux et celles qui sont déjà en couple, ça vous permettra de juger de la chance que vous avez, à ne pas galérer à rencontrer des gens en 2019 ! ^^

CÉLIBATAIRE A 30 ANS

Si vous jetez un coup d’oeil à Instagram de temps en temps, vous n’avez pas pu y échapper : le #10yearschallenge. L’idée ? Montrer une photo de soi en 2009 et une en 2019, pour mesurer son évolution ou voir au contraire que l’on a pas changé.

Après une longue hésitation, j’ai posté la mienne, en bon mouton des réseaux sociaux que je suis. C’était aussi pour moi l’occasion de ne pas fuir le passé, et surtout de montrer ces images que j’aime tant cacher, tellement j’ai du mal à me reconnaitre sur ces photos de l’époque…

 

 

 
 
 
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A gauche, une photo de moi qui date de 2006 ou 2008. Je n’ai aucune idée de la date. J’ai volontairement effacé/viré la plupart des photos de moi datant de cette époque. Parce que je me trouve moche, laide, sans intérêt. Parce que j’ai du mal à me reconnaitre aussi, et à me dire que cette personne là, c’est moi.

A l’époque, j’avais encore une thyroïde et je peinais à dépasser 46 kilos, malgré un régime alimentaire catastrophique (Mcdo tous les midis ou presque, et soirée alcoolisée au moins 3 fois par semaine). Je ne pense pas que j’étais malheureuse – j’en garde énormément de bons souvenirs – mais clairement, je n’avais aucune confiance en moi et je crois bien que l’alcool m’a beaucoup aidée à m’exprimer/à passer de bonnes soirées. 

En 10 ans (voire 12), il s’en est passé des choses. Tout d’abord, j’ai quitté La Rochelle après la fac, partant vers Marseille pour de nouvelles aventures. Ca m’a d’ailleurs permis d’ouvrir le blog ^^ A l’époque, j’étais en couple et comme ça se passait très bien, ça se voyait plutôt sur mon visage ^^ Passer de la fac à une vie professionnelle, commencer le blog ont aussi beaucoup joué sur mon début de confiance en moi.

Pendant toutes ces années, j’ai connu les déceptions & les joies amoureuses et amicales, les montagnes russes dans mon boulot, les déménagements et les décisions qui bousculent votre vie. J’ai aussi fait de belles rencontres, qui m’ont permis d’évoluer.

En regardant en arrière, je crois que je ferai tout pareil. Même ma période de fac, où je ne me mettais pas en valeur, où je me sentais moche. Elle fait partie de moi.

Aujourd’hui, j’ai 32 ans, je suis célibataire et de retour dans ma ville natale. Pour beaucoup, cela aurait un petit goût d’échec, surtout à nos âges où selon les normes sociétales, je devrais songer à fonder une famille.

Pour moi, c’est juste une étape de vie. L’occasion de continuer à écrire ma vie, à faire de nouveaux projets. Je me laisse aussi l’opportunité de rencontrer quelqu’un, même si pour le moment j’ai beaucoup de mal à me dire que Tinder a désormais changé les règles du jeu ^^ On en reparlera d’ailleurs, si le sujet vous intéresse ;)

 

 

 

 

 
 
 
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Je ne doute pas que l’avenir me réserve de jolies choses – du moins je l’espère très fort – et ce #10yearschallenge, c’est aussi l’occasion de montrer que s’accepter, que prendre confiance en soi peut prendre des années. Et vous savez quoi ? Il n’y a aucun souci à ça !

10 ans ! Haha oui, toi aussi ça te fait un choc ? ^^ Je dois avouer que quand j’ai un peu réfléchi à la question, c’est un peu comme si j’avais vu défiler ma vie devant moi. Et résultat, le 24 Décembre, je me suis retrouvée en famille, en plein réveillon, seule célibataire de l’assemblée (bon avec ma mère, divorcée depuis des siècles. Donc ça compte pas trop.)

 

 

 

 

 
 
 
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Cadeaux emballés ✔️ Sieste pour ne pas tomber le nez dans l’assiette entre le 2ème plat et le trou normand ✔️ Sac prêt ✔️ Tenue confortable qui me serre pas même si je mange comme 4 ✔️ Baskets au lieu de la paire de talons que j’avais prévu de mettre mais au final j’ai trop la flemme ✔️✔️ . . . Combinaison en velours @hm • baskets @converse • sac @zara . . . Passez une bonne soirée, seul ou en famille, entre amis, en couple ou en mode Bridget Jones, à table ou avec un plateau télé devant Netflix. Passez une soirée qui vous ressemble et surtout qui ne vous plombe pas le moral 💓 Et bon courage à ceux qui travaillent ce soir ou cette nuit ❤️ . . . #noel #xmaseve #ootd #outfit #outfitinspiration #outfitoftheday #outfitideas #mystyle #fashion #fashionista #fashionable #blogmode #blogueusemode #larochelle #marseille #paris #noel2018

 

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Combinaison en velours H&M / Baskets Converse / Sac Zara

A vrai dire, ce n’est pas le jour J qui a été le plus compliqué. Parce que je sais que j’ai une famille qui ne pose pas trop de questions, donc je n’ai pas eu le droit à des réflexions sur mon célibat, le fait que je sois seule à 32 ans, etc… Peut-être qu’ils se les posent, mais au moins je n’ai pas eu de réflexions. Je sais que ce n’est pas le cas pour tout le monde, et sincèrement, dans ces moments là, j’apprécie quand même énormément le fait d’avoir une famille discrète et un peu distante par moment.

Non, c’est plutôt avant.

Les 2-3 jours avant Noël ont été un peu compliqués. Parce que d’un coup, je me suis rappelée que ça allait être la première fois en 10 ans que j’allais venir au repas de famille en célibataire. Pas en mode « lui est dans sa famille, moi dans la mienne ».

Vous allez me dire « Te plains pas, déjà t’as pas passé les 10 dernières années seule ». C’est pas faux. J’ai en plus eu la chance de ne pas cumuler les histoires, mais de vivre 2 longues relations de près de 5 ans chacune. On en reparlera, mais on dirait que l’Univers a décidé que je ne pouvais pas être en couple plus de 5 ans d’affilés… Allez savoir pourquoi. Et c’est un autre débat ^^

Mais du coup, ça a rendu ce Noël un peu bizarre. J’étais dans le mood de Noël en amont (notamment en binge-watchant des téléfilms de Noël et en achetant mes cadeaux), mais juste avant, c’est comme si ça devenait réel. Résultat, oui je me suis retrouvée plus d’une fois ces 2/3 derniers jours avant les fêtes à me retrouver à pleurer pour un rien sur mon canapé, en pyjama, sous mon plaid, devant des téléfilms et à me demander pourquoi.

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Le jour J, pour être honnête, je n’étais pas hyper excitée par la perspective de profiter de Noël. Du coup, dans ma tête, je me suis dit que j’allais à un simple repas de famille. Et résultat : je n’ai pensé à aucun moment que j’étais en solo pendant les fêtes. Idem pour le réveillon du Nouvel An, encore plus parce que j’étais avec mes amis :) Peut-être aussi parce que j’accorde un peu moins d’importance chaque année au fait de célébrer la nouvelle année.

Mais une petite partie de moi se dit que cette année, si je suis toujours célibataire à Noël, il y a moyen que je m’organise un petit voyage pendant les fêtes pour échapper au repas de famille et prendre du temps pour moi. Non parce que j’aurai 33 ans et ma famille va peut-être commencer à me poser des questions….

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En discutant avec certaines d’entre vous sur Instagram (notamment en message privé), j’ai constaté qu’on était plusieurs dans cet état d’esprit, à être partagée entre le sentiment de profiter des fêtes même en solo et celui de se prendre en pleine face notre célibat ou solitude.

C’est dû aussi à la pression sociale. Pas seulement celle d’être seul ou en couple, surtout quand on a la trentaine. Mais aussi la pression de devoir faire absolument quelque chose à Noël. Et si on passait les fêtes comme on le souhaitait, sans se soucier des autres ? Parce qu’après tout, c’est parfois bon d’être égoïste.