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Humeurs

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2 ans.

2 ans que je les attendais avec impatience. 2 ans sur les chapeaux de roue, à enchainer les jobs, les changements de vie, les articles de blog, les partenariats, les activités… A de nombreuses reprises, j’ai eu des baisses de régime, mon corps a lâché plus d’une fois et je crois bien que si je n’avais pas réussi à avoir ces 2 semaines de vacances tant attendues, j’aurai plus que frôlé le burn-out.

Nos dernières vacances ensemble (et mes dernières vacances tout court !) dataient de Septembre 2016. Et quel soulagement de pouvoir se retrouver, nous deux, en tant que couple, que partenaires, que voyageurs !! Ces vacances nous ont fait un bien fou, et je crois bien qu’on en avait vraiment besoin. Ces derniers mois ont été épiques, entre le déménagement de Marseille à Paris, nos vies professionnelles bien chargées (avec des horaires plus que décalées pour l’amoureux, et des semaines où l’on se voit à peine l’équivalent de 2 jours…) et mes soucis de thyroïde.

L’acharnée de boulot en moi a failli craquer plus d’une fois. Entre le corps qui est épuisé – et que je refuse d’écouter malgré les signaux d’alarme – et un boulot qui me tient à coeur alors que tout est loin d’y être rose, je n’avais vraiment plus qu’une seule hâte : oublier le blog, le boulot, mettre un message d’absence dans ma boite mail (même si certaines marques ont décidé de s’en ficher royalement et de me relancer de nombreuses fois pendant mes vacances !!) et de partir en digital detox !

Et pour ça, notre voyage en Egypte était parfait ! J’ai volontairement oublié de prendre un pass téléphonique, laissant mon iPhone en mode avion pendant plus de 8 jours. Impossible de me connecter sur Internet en plein milieu de l’Egypte, impossible d’être appelée. En fait, mon iPhone s’est juste transformé en appareil photo (et en console de jeu, avec des heures passées sur Candy Crush à me détendre les neurones).

Lorsque nous sommes rentrés en France, j’ai vite fait regardé ma boite mail et devant le nombre immense de mails à traiter, j’ai refermé direct l’application. C’est aussi le ton et le sentiment d’urgence à la lecture de certains emails qui m’ont donné envie de tout refermer. Comme si parfois, les marques oubliaient que ce sont des êtres humains qui tiennent des blogs, et pas des robots.

Et puis on est partis à Londres, et là, j’ai juste utilisé Instagram Stories pour partager un petit bout de notre voyage. Mais là aussi, pas envie de passer ma journée sur mon téléphone, sauf pour faire des photos.

Ces 15 jours de vacances sont passés très vite, voire trop vite. Mais ces 15 jours m’ont permis aussi de prendre du recul sur ma situation professionnelle et personnelle. Je ressens de plus en plus le besoin de m’écouter, de me faire plaisir au quotidien et de voyager autant que possible.

J’aimerai aussi apprendre à ne plus stresser autant, et à trouver ma voie. J’ai parfois le sentiment que ma vie actuelle est chouette, mais qu’elle ne me correspond pas à 100% ! Et si je devais faire un voeu, ce serait celui de pouvoir travailler à mon rythme, de pouvoir aussi m’accorder au rythme de l’amoureux pour pouvoir le voir plus souvent et faire plus d’activités ensemble.

Bref, ces 2 semaines de vacances étaient parfaites, et j’ai plus qu’hâte d’être à mes prochaines vacances, en espérant qu’elles ne soient pas dans 2 ans… ;)

Petite précision car apparemment ce n’est pas clair pour tout le monde : cet article est à prendre au second degré ! ;) 

Un engagement plus bas que tout, des comptes qui montrent une « perfection » complètement idéalisée de la vie de couple, de blogueuse ou de maman, des « influenceurs » déconnectés de la réalité… Quand on ne se reconnait pas dans ce schéma, doit-on quitter Instagram ?

Qui ici ne s’est jamais posée la question ? On en parlait l’autre jour sous une de mes photos, où j’expliquais que je ne ressemblais pas aux critères d’Instagram physiquement parlant, mais aussi vis-à-vis de ma vie de tous les jours, qui tient plus de celle de madame tout le monde que celle d’une « influenceuse ».

Lorsque l’on regarde Instagram et que l’on suit des centaines d' »influenceurs », on a vite fait de se dire que notre vie est merdique. Non mais clairement !

On regarde sa penderie et on se dit qu’avec nos 3 jeans et 4 pulls, on n’est vraiment pas une fashionista. Puis on regarde nos cheveux, notre teint ou bien notre manucure et on se dit là aussi qu’on n’est vraiment pas au niveau ! Et que dire de ces instagrammeuses qui postent des photos d’elles en train d’accoucher et qui sont aussi fraîches que vous lorsque vous sortez d’une nuit de 12h ?!

Y’a pas à dire, si on commence à penser qu’Instagram, c’est la vraie vie, alors ça peut donner des situations cocasses.

Déjà, si tu es mère de famille, tu dois affliger ton enfant d’une horrible cagoule. Et le prendre en photo tout le temps, sous toutes les coutures. Dans le bain, avec sa pancarte « bébé a 6 mois, 9 mois, 1 an…. », en train de manger sa première carotte…

Si tu as le malheur d’aimer la mode, alors j’espère que tu as un sac à main de luxe à ton bras. Ou une pièce Sézane. Et que tu as adopté toutes les dernières tendances, même les plus moches, comme le retour des Disruptors de Fila. Tu devras à la fois t’habiller en friperie mais aussi dévaliser H&M et Claudie Pierlot. Et n’oublies pas ta ceinture ou ton tee-shirt Gucci !

Evidemment, si tu te mets au sport, ou que tu fais du sport, tu as intérêt à être une fit girl. Sinon, on va vite te railler pour un mini bourrelet. Et j’espère que tu seras capable de faire un marathon avec un certain chrono, sinon vraiment pourquoi t’estampiller « fit » ??

Je pourrai continuer pendant des heures.

Mais vraiment. Je pourrai aussi vous parler de ce fichu algorithme Instagram qui fait que le lundi, tu as 350 likes sur une photo et que 2 jours après, si tu atteins 100 likes, tu sors le champagne. Je pourrai vous harceler pour que vous activiez les notifications pour savoir quand je poste une photo, mais clairement, vous et moi on a une vie en dehors d’instagram. Et puis on va vite se retrouver à avoir une batterie d’iPhone vide si on doit recevoir des notifs pour chaque Instagrammeur qu’on suit ! ;)

Mais au fond, puisque Instagram c’est pas la vraie vie – pour 95% de la population – autant le prendre avec légèreté. Et faire aussi un peu de nettoyage dans son feed Instagram, pour ne suivre que des personnes sympas, qui ne vous mettent pas le moral dans les chaussettes dès que vous ouvrez l’appli ! ;)

C’est peut-être un truc qui reste de mon ancienne activité de blogueuse mode, c’est peut-être aussi une raison vaguement psychologique qui me fait acquérir et entasser des tonnes d’objets, sans m’en servir… Mais voilà, le weekend dernier, j’ai enfin fait le tri dans ma penderie !

On en parlait justement la semaine dernière dans mon article sur les 10 basiques à avoir dans son dressing, mais au final rien ne vaut de bons basiques plutôt que d’accumuler les vêtements.

A force de me prendre la tête chaque matin devant ma penderie, pour au final finir par porter toujours plus ou moins la même chose, je me suis dit qu’il fallait vraiment y remédier. Moi qui déteste ranger, qui pourrait vivre dans un bordel permanent si je vivais seule, j’ai été prise d’une envie soudaine de faire le grand tri là-dedans !

C’est peut-être l’âge, c’est peut-être le fait aussi de vivre à Paris désormais dans un logement plus petit que notre ancien appart’ marseillais, mais je commence vraiment à avoir du mal avec toute cette accumulation.

A vrai dire, j’envie ces personnes – comme mon mec – qui pourrait vivre dans un appart avec le strict minimum. Quelques meubles soigneusement choisis, pas de bibelots, un dressing minimal mais efficace, 3 produits de beauté et basta. J’avais d’ailleurs été assez admirative devant le documentaire de Netflix « Minimalism » où le protagoniste principal part faire le tour du monde pour expliquer son mode de vie, avec juste une valise cabine pour un an.

Honnêtement, de base, j’ai déjà l’achat compulsif et je suis bordélique. D’aussi loin que je m’en souvienne, j’adore m’acheter des choses pour me récompenser et le bordel me rassure. J’arrive même à mieux trouver mes objets dans le bordel que quand je les range.

Et avec le blog, cela n’a rien arrangé, au contraire. Certain.es diront que je me plains, mais il faut savoir que je reçois une vingtaine de produits par semaine, pour en parler ici ou sur Instagram. Dernier gros arrivage en date qui fait plaisir mais qui encombre : un gros colis L’Oréal avec pas mal de nouveautés du groupe. C’est ainsi que j’ai reçu 5 ou 6 gels douches (en format familial évidemment), du maquillage, des produits pour les cheveux, etc…

Du coup, quand je le peux, je donne. J’ai déjà fait des dons de produits de beauté à des associations, idem pour les vêtements. J’organise aussi des concours parfois pour vous permettre de gagner des produits que je reçois et dont je ne me sers pas.

J’ai déjà aussi vendu des produits via des plateformes spécialisées comme Vinted, mais les gens là-bas sont tellement des charognards qui piaillent pour 5 centimes que je préfère largement donner aux personnes qui ont besoin.

tri dressing

Du coup, mon objectif pour ces prochaines semaines ? Trier aussi mes sacs à main, vu que j’en ai 3 tonnes mais qu’au final, je n’en porte que 4 différents. Quand j’arrive à quitter mon Jérôme Dreyfuss… Oups.

Puis arrêter le shopping. Ou du moins, faire du shopping intelligemment. Par exemple, en regardant mon dressing, je vois qu’il me manque un ou deux hauts de couleurs, car tout est très monochrome. Côté chaussures, il faut juste que je rachète une paire de Converse noires simples, car les miennes sont trouées même si je les porte encore… Oups bis.

En tout cas, mon tas de fringues à donner est parti chez Le Relais, et j’ai juste mis 5 ou 6 pièces de côté que je vais proposer à mes collègues de bureau à prix mini. Dommage que je ne sois plus à Marseille, sinon je crois que j’aurai organisé un vide-dressing à prix mini !!

Et vous, votre dressing ? Gros bordel ou penderie minimaliste ? :)

Ceux et celles qui me suivent depuis des années le savent : mon ancien métier était Social Media Manager. Pendant plus de 5 ans, j’ai travaillé dans plusieurs boites et en freelance dans le domaine des réseaux sociaux, à créer des stratégies, faire grossir des comptes Facebook, Instagram, Twitter… A tweeter à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, à tester tous les nouveaux réseaux qui émergent… Bref, une occupation très chronophage, et surtout une des raisons qui m’ont poussé à quitter ce milieu pour devenir rédactrice en chef d’un magazine en ligne.

Mais, parfois, je suis nostalgique. Nostalgique de cet univers que je connais (assez) comme ma poche, dans lequel je suis hyper à l’aise. Et puis je me souviens vite des raisons pour lesquelles j’en ai eu marre des réseaux sociaux. Un peu comme une relation amour-haine, je t’aime-je te quitte.

A vrai dire, j’ai réussi une seule fois dans ma vie à faire une digitale détox, parce qu’elle était forcée. Evidemment, en pleine mer, le réseau n’existe plus et mon téléphone ne captait plus aucun signal. Pendant 2 jours, j’en ai limite été malade, et puis j’ai très vite décroché. Le retour à la réalité – enfin aux réseaux sociaux – a été assez violente. Je me suis pris le truc en pleine poire, à voir les gens étaler leurs vies, les sollicitations tout le temps, les notifs…

Mais bon, comme un pot de chocolat ou de glace, je suis très vite retombée dedans, et je n’ai plus jamais vraiment trop fait de digital detox depuis.

A Noël dernier, terminant l’année épuisée et ayant légèrement ras-le-bol du blog et d’instagram notamment, j’ai essayé d’en faire une. Je n’ai pas posté pendant plusieurs jours sur Instagram, mais ça a été hyper dur.

Parce que la réalité, c’est… Que je checke les réseaux sociaux (Facebook, Instagram et Twitter) des dizaines de fois par jour. Alors forcément entre le Blog et Savly, impossible d’y échapper !

Purée, cet article est vraiment décousu. Mais il exprime parfaitement ma relation amour-haine que j’ai envers les réseaux sociaux. Haha. 

Autre exemple de mon petit côté accro aux réseaux sociaux. Ce weekend, j’ai vu que tout le monde parlait de Vero, une nouvelle appli qui est un espèce de mix entre Facebook, Twitter et Instagram. Résultat, lundi matin, je me suis inscrite par curiosité, pour voir ce que ça donnait. Avec évidemment dans l’optique directement de le mettre en place pour Savly si ça valait le coup, et de développer une stratégie autour de ce réseau qui reste encore une grande inconnue pour moi.

(Rappelons que techniquement, mon métier actuel est rédactrice en chef de Savly, pas CM…)

Et c’est là que je me suis dit que vraiment, je serai bien incapable de vivre sans les réseaux sociaux. Même si parfois ça me saoule de me prendre des commentaires virulents dans la tronche (vu qu’un écran de smartphone nous sépare), même si je me dis que c’est du temps que je pourrai passer à faire autre chose… J’en arrive toujours à la même conclusion. Voilà, je suis accro aux réseaux sociaux.

C’est un article coup de gueule que je n’avais pas prévu. A vrai dire, je ne sais pas si c’est vraiment un coup de gueule. Et tout le monde ne partagera pas mon avis. On dira que je râle encore, que j’ai qu’à arrêter le blog si je ne suis pas contente… Mais jusqu’à présent, ce blog est mon espace d’expression, n’en déplaise à certain.es ;)

Ce matin, en ouvrant mon Twitter, j’ai encore vu passer un tweet parlant de productivité et de blogs. Certes, tout ne concernait pas les blogs et il y avait quelques articles intéressants pour ceux qui sont en freelances notamment, mais certains articles exprimaient clairement l’idée qu’on doit booster sa productivité quand on blogue.

Et c’est justement là que je deviens lasse de tout ça. Au bout de 9 ans de blog, j’ai vu l’évolution des blogs, leur professionnalisation… Alors, avant qu’on me traite de jalouse ou de personne aigrie, je tiens à préciser que je suis ravie pour ceux et celles qui ont réussi à transformer leur passion du blogging en un véritable métier. J’ai eu la chance de pouvoir le faire moi aussi pendant plus d’un an, mais la réalité de la vie – genre acheter un bien – m’a rattrapé et je dois dire que je ne le regrette pas.

Surtout quand je lis de plus en plus qu’un blogueur doit être productif, au max de ses capacités.

Quand mon boss me demande d’être plus productive et de trouver des solutions pour augmenter le nombre d’articles publiés chaque jour sur Savly.fr, c’est normal. C’est mon job de rédactrice en chef. Celui où je suis payée chaque jour pour créer des articles, un planning édito, tenir ma ligne éditoriale et travailler en étroite collaboration avec une équipe dédiée.

Par contre, pour mon blog, je suis seule. C’est mon bébé. Mon site. Celui que je nourris depuis 9 ans maintenant. Qui est parti de rien. Qui me prend des heures et des heures chaque semaine, des heures que je ne compte plus.

Ou que je ne comptais plus.

Avec ma nouvelle vie sur Paris, j’avoue que quand je rentre le soir après le boulot, j’ai de plus en plus de mal à me mettre sur le blog. J’ai plutôt envie de dé-stresser, de prendre du temps pour moi, de passer du temps avec mon amoureux ou les amis.

Je n’ai plus envie de courir toutes les soirées, pour avoir un goodie bag. Et quand j’ouvre ma boite mail, j’en ai un peu marre aussi d’avoir 25 relances pour un CP provenant d’agences ou de marques qui ne comprennent pas que la plupart des blogueurs ou influenceurs ont un boulot en dehors de leur activité sur Instagram ou les blogs.

Lors de mes postes chez RueDuCommerce ou Wiko, à chaque fois que j’étais en contact avec un blogueur ou un influenceur, je prenais en compte que cette personne a une vie en dehors. Dans la vraie vie. Pas celle 2.0. Alors, c’est normal qu’un blogueur/influenceur mette 5 jours à répondre à un email. Et non, vous n’êtes pas le seul à nous envoyer un email pour qu’on parle (gratuitement la plupart du temps) de votre produit.

Pour être honnête avec vous, je ne sais pas encore ce que je vais faire du blog. Une partie de moi a envie de continuer, l’autre partie a envie de l’abandonner, et de juste poster de temps en temps sur Instagram, ce qui est moins chronophage au quotidien qu’un blog. Surtout quand je sais qu’une bonne partie de ma communauté ne prend plus le temps de venir sur le blog (et ça se comprend, vous aussi vous avez une vie.)

J’ai posté un tweet à ce sujet en début de semaine, et j’ai remarqué que je ne suis pas la seule dans cet état d’esprit en ce moment. Même des proches ont fermés leurs blogs récemment, alors que je ne pensais pas que ça arriverait un jour. Comme quoi, la passion ne fait pas toujours tout. Et comme quoi, ce milieu peut nous bouffer aussi et nous donner des envies d’ailleurs.

Une petite partie de moi a aussi envie de se lancer dans un tout nouveau projet, un projet auquel je pense depuis des mois. Par superstition, je n’en dirai pas plus, mais juste que le temps où je bloguais juste pour le plaisir d’écrire sans pression aucune – que ce  soit de la part des marques ou des lecteurs – me manque.

Bref, ce texte est écrit comme je le pense, comme je le sens. Ca part un peu dans tous les sens, mais ce sont simplement mes idées qui se bousculent dans mon cerveau depuis des mois. Ce n’est pas un article d’adieu, car pour l’instant je ne compte pas lâcher l’affaire si facilement, mais peut être que le rythme et les envies de partage par ici se feront plus rares que par le passé… Comme on le dit si bien, l’avenir nous le dira ;)