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Cet article fait suite à un petit coup de gueule passé le weekend dernier sur Twitter après avoir reçue ma dernière commande Pimkie. Un coup de gueule qu’il me semblait intéressant et nécessaire de relayer ici, sur le blog.

Il y a quelques jours, j’ai passé une commande sur l’e-shop de Pimkie grâce à leurs ventes privées me permettant d’avoir 40% de réduction sur mes produits. J’étais justement à la recherche d’une ou deux pièces sympas et j’ai trouvé mon bonheur sur leur e-shop. Un coup de paiement Paypal plus tard, je passe commande et attend patiemment la livraison (prévue quasiment une semaine plus tard, tout de même…).

Je possède quelques pièces de chez Pimkie, que j’ai accumulé aux fils des dernières saisons. Il faut dire que l’enseigne est devenu moins ado, et qu’avec l’aide des blogueuses mode, elle s’est même forgée une réputation de boutique tendance et abordable. J’y ai donc déjà acheté des tee-shirts, des chemises, des robes, des shorts, des accessoires… Sans avoir quelque chose à y redire.

Sauf à propos des bas. L’année dernière, j’ai acheté 2 shorts en taille 40 pour être un peu large dedans. Je fais un 38/40, et généralement prendre un vêtement en taille 40 me permet d’être à l’aise dedans.

Sur les 2 shorts, un me cause quelques soucis pour l’enfiler et le remettre. Il faut dire que ça coince un peu au niveau des cuisses, mais rien de bien méchant. Je peux le porter et ne me sent pas engoncée dedans. L’autre, rien à redire, il me taille un peu grand et c’est parfait !

Cette année donc, à la recherche d’un nouveau short, je vois sur le site de Pimkie un Short Mom. Comprenez un short taille haute et plus proche du short que du bermuda. Pile ce que je cherche. Je le commande donc en taille 40 et attends impatiemment de le porter !

Commande reçue, j’ouvre le paquet et déballe le short. Première réaction sceptique : il m’a l’air de se rapprocher plus du 36 que du 40 ce short. Pourtant l’étiquette spécifie bien 40. L’amoureux me dit que non, que mes fesses vont rentrer dedans et que ce short va être canon sur moi.

Je file donc l’enfiler. Enfin j’ai essayé. Parce que passé les genoux, impossible de remonter ce short sans me contorsionner et arrêter de respirer. A tel point que je n’arrive même pas à l’enfiler.

Première réaction : « ah ben tu vois, il me va pas ! De toute façon, j’ai des grosses cuisses, je suis grosse, rien me va, ouin ouin ouin ». Et puis je prends 5 minutes pour respirer, et je me regarde dans le miroir.

Oui j’ai des cuisses dodues, mais rien de méchant. En plus ces dernières semaines, avec mon rythme de travail, j’ai perdu un peu de poids et je le sens dans mes habits. Et j’ai même porté un jean slim taille 38 dans mon dernier look sans me sentir engoncée dedans.

Et si le problème ne venait pas de moi mais de certaines enseignes ?

Du coup, j’ai commencé à me faire une liste des enseignes où je devais prendre ma taille habituelle, et de celles où y’avait toujours un truc qui clochait pendant les essayages.

Taille habituelle, voire 1 taille en moins selon les pièces : 

  • Monki
  • Asos
  • H&M
  • Marks&Spencer
  • Stradivarius
  • Pimkie (pour les hauts)
  • Bizzbee
  • La Redoute
  • Sessun

Un truc qui cloche souvent pendant les essayages : 

  • Pimkie (pour les bas)
  • Zara
  • Jennyfer
  • Sandro
  • Maje
  • Ba&Sh
  • The Kooples
  • Levis
  • Forever21

Résultat, comme bon nombre de femmes, j’ai parfois des moments de découragement où je n’ai pas envie de faire de shopping, car je sais que selon les enseignes, je vais devoir prendre 2 tailles au-dessus pour me sentir bien. Ainsi chez Pimkie, pour mon Short Mom, il faut que je prenne du 44 si je veux rentrer dedans « normalement ». DU 44 POUR UN 38-40.

Attention, je ne dis pas que faire du 44 c’est mal. Au contraire, car la majeure partie de la population féminine en France va du 40 au 44. C’est donc plutôt normal (dans le bon sens du terme).

Mais dans ces cas là, pourquoi les marques s’évertuent à ne pas prendre ce critère en compte ? Pourquoi continuer à nous proposer des tenues taillées sur des adolescentes ou des mannequins et non sur des femmes qui ont des formes ? Vous savez,  des hanches, des cuisses, des seins.

Nous proposer des vêtements taillés aussi petit, c’est aussi nous donner l’impression qu’on est trop grosses. Pour ma part, même si globalement je me sens super bien dans mes baskets, eh bien je me laisse encore trop miner par une session d’essayage ratée. Mais j’arrive vite à me raisonner et à me dire que le souci ne vient pas de moi.

Mais quid des jeunes filles ou des femmes qui complexent déjà ? Les marques se rendent-elles compte que le fait de proposer des tenues aussi serrées peuvent appuyer encore plus là où ça fait mal ? Mais que faire ? Boycotter ces marques ? Râler ?

Honnêtement je ne sais pas. Mais j’avais juste envie de partager mon expérience à ce sujet, pour vous rappeler une chose : même si c’est dur, il ne faut pas se laisser miner par tout ça. Et il faut aussi ne pas hésiter à regarder du côté des enseignes anglaises qui elles proposent des tailles bien plus diversifiées et qui prennent souvent en compte les formes des femmes.

Et vous, avez-vous déjà connu ce genre de mésaventures ? Si oui, comment réagissez vous ?

Cela va déjà faire un peu plus d’1 mois que j’ai commencé mon nouveau job. Pour ceux qui aurait raté des épisodes – que ce soit ici ou sur les réseaux sociaux – j’ai quitté mon poste de Social Media Manager chez Wiko fin Avril pour devenir rédactrice en chef d’un tout nouveau site internet qui devrait voir le jour cet été (si tout va bien ^^). J’en avais parlé sur le blog, dans cet article.

Ce nouveau poste est sur Paris. Comme vous le savez, je vis à Marseille depuis 8 ans. Du coup, avec la décision d’accepter ce poste de rédactrice en chef, j’ai du bousculer un peu mon rythme de vie.

En effet, je n’ai pas (encore) la possibilité de faire mes cartons et de m’installer définitivement à Paris pour pouvoir être 5 jours par semaine au bureau. Heureusement, je suis dans une boîte qui n’a pas peur du télétravail – ce qui est bien encore trop rare en France… ! Du coup, nous sommes partis sur un rythme de 3 jours de travail à Paris et 2 jours en home office à Marseille. Ainsi je peux être 3 jours par semaine avec mon équipe à Paris, faire des réunions, m’intégrer dans la boite et me faire de nouveaux potes parmi mes collègues. Et le reste du temps, je suis à Marseille, à profiter de ses avantages mais surtout pour voir l’amoureux.

Car en effet ce dernier est en CDI à Marseille et n’a pas la possibilité pour le moment de se faire muter sur Paris. Il faut dire aussi que Paris n’est pas une ville qui l’attire particulièrement. Ceci dit, moi non plus, Paris n’a jamais été sur ma liste des villes dans lesquelles j’ai envie de vivre. Les seuls avantages que je trouve à Paris :

  • c’est à 3h de La Rochelle donc je peux retourner dans ma ville voir ma famille plus souvent.
  • Paris, pour le blog, c’est génial ! (Notamment pour les soirées qui me permettent de découvrir de chouettes marques mais aussi des lieux super sympas !)
  • Y’a plein de trucs cools à manger et à faire.
  • J’ai enfin la possibilité de boire des coups, sortir et manger avec des gens avec qui je parle uniquement via les réseaux sociaux !

Bilan de ce premier mois

J’ai partagé mon premier mois de boulot entre Paris, Marseille, Munich et La Rochelle. Autant vous dire qu’il a filé à la vitesse de la lumière, mais qu’en même temps j’ai l’impression d’avoir fait 15 000 trucs super intéressants !

Malgré la fatigue et le fait qu’on ne se voit pas beaucoup avec l’amoureux, je me sens super bien dans ma vie actuelle. D’ailleurs, on m’a souvent dit ces dernières semaines que j’étais solaire, que j’avais l’air d’être super épanouie. Et oui, je crois que je le suis !

Je prends le rythme petit à petit. Devoir me lever le lundi à 4h30 pour aller bosser sur Paris ne me fait même plus peur à vrai dire ;)

Le plus compliqué dans tout cela, c’est quand même de gérer ma vie privée et de voir mes amis. L’amoureux ayant un emploi du temps peu conventionnel, je ne peux pas compter sur les weekends pour nous voir. Par exemple, ce weekend je vais le voir samedi matin, le début d’après-midi et dimanche à minuit. Et comme je repars lundi matin jusqu’à mercredi, eh bien nous nous verrons seulement jeudi…

Il faut que je trouve aussi du temps pour voir mes amis sur Marseille, malgré la fatigue. C’est pas toujours facile, parfois nos emplois du temps ne trouvent pas d’horaires compatibles, mais là aussi c’est un nouveau rythme à prendre et à accepter ;)

Et la vie parisienne alors ?

Bon déjà, j’ai abandonné mon abonnement de transport marseillais pour opter pour le Pass Navigo. Pour le moment, je dors à l’hôtel pour les 2 nuits que je passe à Paris chaque semaine, mais je pense prendre bientôt un petit appartement pour pouvoir au moins entreposer des affaires, avoir un endroit à moi et ne pas être en galère quand je dois rester plus longtemps que prévu sur Paris pour le boulot.

Et puis ça nous fera aussi un pied-à-terre parisien avec l’amoureux :)

Et le blog ?

J’essaye de faire de mon mieux, mais évidemment le blog en pâti. J’ai moins de temps qu’avant pour faire des articles et comme je passe déjà toute ma journée à bosser sur un site lifestyle avec des articles, forcément le soir j’ai un peu envie de faire autre chose.

Heureusement que dans ces cas là, il y a Instagram qui me permet de pouvoir continuer à partager avec vous tous les jours, à partager mes découvertes, mes bons plans, etc… ;)

Par contre, être à Paris me permet d’assister aux soirées blogs, de découvrir de nouveaux endroits, de rencontrer de chouettes marques. Le temps de prendre le rythme et je pense que cela pourra donner du nouveau contenu sur le blog :)

Mais promis, je ne compte pas arrêter ! Il faut juste que je m’habitue au nouveau rythme de ma vie, et cela risque de prendre quelques temps, mais je suis sûre que je ne suis pas la première à me retrouver dans ce cas là ! :)

En tout cas je profite de l’article pour vous remercier de votre fidélité, d’être toujours là au bout de 8 ans de blog ! ♥

Et si on arrêtait de se prendre la tête ? C’est une phrase que je dois me dire environ 1 fois par semaine minimum, et pourtant, ces dernières semaines, je crois que je ne l’ai jamais autant mis en pratique.

Ca a commencé avec la prise de conscience que si on m’offrait de nouvelles perspectives professionnelles avec de vrais pouvoirs de décisions et l’opportunité de manager une équipe, c’est que je devais avoir les compétences pour. Comme je l’ai dit dans cet article, j’ai connu la phase doute-je flippe-non mais je suis la meilleure-oui mais en fait je sais pas-je vais gérer-ca va le faire. Phase qui est tout à fait normale et humaine, ceci dit.

Et c’est marrant, mais cette prise de conscience que oui, en fait, j’avais des qualités et des compétences professionnelles, eh bien ça a débloqué quelques trucs chez moi.

Par exemple, prenons le cas de ma reprise en main alimentaire avec « A Better Me ». Comme je l’ai expliqué sur ma page Facebook, j’ai pris la décision de mettre en pause la rubrique parce que je n’arrivais plus à me détacher des commentaires méchants qu’on a pu me faire tout le long de mon Carnet de Bord. J’ai mis en place ce carnet de bord pour m’aider à changer mes habitudes alimentaires. Sur certains points, comme l’arrêt du grignotage et manger moins sucré, ça a été une réussite et je suis fière de moi. Sur d’autres, ça a été une succession de phases de succès puis d’échec, notamment en ce qui concerne la junk food ou le fait de me cuisiner de bons petits plats.

Eh bien, depuis que je ne me questionne plus à propos de ce que je mange, bizarrement ça va mieux. Je me regarde dans la glace et même si c’est loin d’être parfait, que j’ai du ventre et un bon petit tas de cellulite, eh bien ça ne me dérange pas et pour la première fois depuis un moment, je me sens bien dans ma peau. Certes, je ne vais pas être la meuf la plus canon de la plage cet été, mais si je me sens bien dans mes baskets, alors je crois sincèrement que c’est le plus important.

D’ailleurs, en parlant de poids/silhouette, je dois rappeler que peu importe son poids, tant que l’on se sent bien dans sa peau, c’est vraiment ce qui compte. Récemment, on m’a proposé plusieurs fois de tester des compléments alimentaires ou des régimes pour perdre « mes kilos récalcitrants ». Je sais que souvent, ces mails ne sont pas ciblés, mais honnêtement, c’est rageant de recevoir ce genre de mails, comme si on devait toutes perdre X kilos avant cet été pour avoir le droit de mettre un maillot, un short ou une jolie robe.

On m’a aussi reproché d’avoir du ventre, une silhouette pas parfaite, comme si je devais être un mannequin parce que je suis blogueuse. Je trouve ce genre de raisonnement complètement débile, et à la fois je le comprends car une bonne partie de la blogosphère/instagram/youtube n’a plus rien à voir avec les débuts, où on ne voyait que des girls next door. Des filles normales, sans chichi, qui pourraient être votre copine, votre voisine, votre petite soeur.

Aujourd’hui, être influenceur, c’est être une célébrité pour de nombreuses personnes. C’est être cette fille inaccessible, qui est toujours bien habillée, bien maquillée, bien coiffée. Qui ne porte jamais la même tenue et qui est toujours pas monts et par vaux.

Tant mieux pour celles qui ont ce profil, et j’espère sincèrement qu’elles profitent de ces moments ! :) Pour ma part, jouer les divas ne me correspond pas. Je suis une girl next door, je travaille, je mange parfois mal parce que j’ai la flemme d’aller faire les courses, j’ai 3 jeans dans mon dressing que je porte souvent, je ne suis pas toujours bien maquillée mais en même temps, on s’en fout, non ? :)

J’ai aussi arrêté – chose peut être bête – de me comparer à ces nanas qu’on adule à fond sur les réseaux sociaux. Au fond, j’ai la chance d’avoir une chouette vie, un nouveau métier où j’ai 50.000 trucs à apprendre et des opportunités de ouf, j’ai (et c’est le plus important) un amoureux qui est juste génial, parfait et toujours là pour moi. Et puis je vous ai vous, ma communauté. Celle qui me permet de continuer le blog, de trouver le temps de continuer à vous divertir et informer avec des articles que j’ai plaisir à rédiger et à partager. :)

Alors c’est décidé, à l’approche de mes 31 ans, je vais continuer sur cette voie. Prendre la vie toujours du bon côté, comme elle vient. Relever des challenges (pros et persos), arrêter de me comparer aux autres, peut être me regarder plus le nombril et toujours être curieuse. Et arrêter surtout de me causer des soucis pour des trucs parfois sans importance comme une remarque pas très sympa, un bus que j’ai loupé ou 2 kilos en trop sur la balance !

Et vous, vous avez déjà arrêté de vous prendre la tête ? :)

Aujourd’hui, je suis à un tournant de ma vie professionnelle. Aujourd’hui, je dis adieu au métier de community manager, et bonjour à celui de rédactrice en chef d’un tout nouveau site internet lifestyle qui va voir le jour dans les prochaines semaines.

Un tournant plus que bienvenu ! En effet, au bout de 5 ans de métier plus ou moins lié aux réseaux sociaux (pour relire mon parcours professionnel, c’est par ici), je quitte la profession après avoir passé 1 an en tant que social media manager chez Wiko.

Un social media manager, c’est quoi ? C’est quelqu’un qui vit, mange et dort réseaux sociaux. C’est quelqu’un qui gère toute la stratégie d’une marque sur les réseaux sociaux, en collaborant avec des graphistes, l’équipe marketing et un community manager s’il y en a un. C’est quelqu’un qui doit toujours être au taquet sur les dernières tendances réseaux sociaux, qui est réactif de jour comme de nuit.

Grosso modo, je suis plus qu’à l’aise sur les réseaux sociaux. Il se passe difficilement une journée sans que je ne sois dessus. Et c’est horriblement chronophage ET déprimant. Encore plus quand on travaille pour une marque, car les réseaux sociaux deviennent alors une annexe du service client. On passe la journée à se faire insulter – enfin la marque se fait insulter mais du coup, ça te vient en frontal quand même. On doit toujours être sur le qui-vive, parfois au détriment de moments avec son amoureux ou ses amis. Ajoutez à ça le fait qu’en plus de Wiko je devais gérer mes propres réseaux sociaux, il y a de quoi devenir rapidement folle.

Mais j’aime ce métier. J’adore discuter avec les gens, rebondir sur l’actualité et trouver le tweet ou la réponse qui fait mouche. J’aime me remuer les méninges pour trouver un post à faire parce que c’est le Star Wars Day ou Noël.

Mais voilà, au bout de 5 ans, j’ai eu envie de voir autre chose. Et comme je sais que le destin est toujours bien fait, alors que j’étais dans une période de remise en question, on m’a proposé un poste de rédactrice en chef pour un tout nouveau site internet.

Je vais être honnête, je suis passée par plusieurs phases : la surprise – la curiosité – le doute (de mes compétences) – l’excitation – le doute – la peur (nouveau job, nouvelle vie, grosses décisions) et puis pour finir  un  gros rush d’excitation et de joie !

Dans mon nouveau job, on m’a très vite impliquée. J’ai dû recruter mon équipe à distance, commencer à m’organiser pour cette nouvelle vie où je serai 3 jours par semaine sur Paris au bureau et les 2 autres jours de la semaine en télétravail depuis la maison. Je sais aussi que je vais devoir penser le contenu du site par rapport aux réseaux sociaux (vieux réflexe de CM !) mais que je n’aurai plus à aller autant sur les réseaux sociaux pour tout analyser, répondre aux gens, etc…

J’ai hâte de ne plus être obligée de rester connectée sur les réseaux sociaux le soir et le weekend. J’ai hâte de pouvoir vraiment déconnecter lorsque je serai en vacances. Les réseaux sociaux m’ont épuisée et je suis plus qu’heureuse de pouvoir à 30 ans avoir un nouveau souffle dans ma carrière digitale et acquérir de nouvelles compétences !

Forcément cette nouvelle étape de ma vie va avoir des conséquences sur le blog. Pendant quelques semaines, le rythme de publications va être chaotique par ici. J’aurai un peu moins de temps les premières semaines pour m’y consacrer, pour faire les photos, tester des produits, etc… J’ai d’ailleurs mis en stand-by mes partenariats, parce que je crains de m’engager et de ne pas pouvoir faire ce que je devais faire.

Fort heureusement, il reste Instagram où je continuerai d’être pas mal active et de partager mes nouvelles aventures. Et puis dès que j’aurai retrouvé un vrai rythme de croisière, alors le blog reprendra un rythme normal ! ;)

Mais restez connectées sur le blog, car je vous ai quand même réservé quelques articles ces prochaines semaines, avec plein de trucs chouettes à l’intérieur ! :) Allez moi je file, mon nouveau job me tend les bras !

Un article politique, ça faisait longtemps.

J’ai longtemps hésité avant de le poster. A vrai dire, j’avais peur que ce soit trop brouillon. Un peu comme ma pensée en ce moment face au choix que nous devons faire dans moins d’une semaine. Certains me diront que la question ne se pose même pas, mais je ne pense pas être la seule à être bien paumée en cet entre deux tours.

BON EN VRAI CET ARTICLE EST SUPER BROUILLON.

J’ai suivi de très près la campagne présidentielle cette année. Jusqu’à une dizaine de jours avant le premier tour, je n’étais pas vraiment sûre de mon choix. J’ai comparé tous les programmes,éliminé d’office certains candidats (Le Pen, Fillon, Dupont Aignan, Macron, Cheminade, Asselineau et Lassale pour ne pas les citer). On en avait déjà parlé sur le blog, mais oui de base, de par mon parcours, je suis de gauche. Une gauchiste comme diraient certains.

Après mûre réflexion, j’ai fini par voter Mélenchon. Celui qui me semblait le plus juste, le plus capable de diriger la France tout en faisant participer le peuple. Certaines visions de son programme étaient peut-être trop utopistes, mais ça faisait du bien. Même si j’avais ce pressentiment qu’il ne passerait pas le 1er tour. Parce que la France n’est pas encore prête. Parce que désolée de le dire, mais on a encore un paquet de vieux cons dans notre pays qui pensent que Fillon était LE bon choix.

En ce qui concerne Le Pen, malheureusement, tous les signaux indiquaient qu’elle allait se retrouver au second tour. Alors quand j’ai vu sa tête sur mon écran de télé ce 23 Avril à 20h, eh bien c’est horrible à dire mais ça ne m’a pas étonné tant que ça. Mais, même en sachant que ça allait arriver, ça m’a dégoûtée. J’ai eu le sentiment de revivre un très célèbre 21 Avril. Sauf que cette fois-ci, pas de descente dans la rue, pas de manifs. Non.

Tout le monde avait l’air blasé. Moi aussi ceci dit. Quand tu vois que 20% des électeurs votent pour un escroc qui a volontairement menti aux Français pendant sa campagne et qui n’a même pas renoncé alors qu’il l’avait promis en début de campagne, tu n’es même pas étonné de voir Le Pen au second tour.

Alors, dès le 23 Avril au soir, en voyant cet affrontement Macron-Le Pen, je me suis demandée ce que j’allais faire le 7 Mai prochain. Une chose est sûre, je déposerai mon bulletin dans l’urne. Première réaction : je vote Macron direct, hors de question que le FN passe !

Mais Macron ne fait pas partie de mes choix premiers. Il y a plein de points dans son programme que je ne cautionne pas. Il y en a d’autres qui me parlent, mais qui ne sont pas forcément en accord avec mes principes. Et c’est triste à dire, mais quand je les vois tous les deux à la télé, lors de leurs déplacements ou meetings, je me dis qu’aucun des deux ne peut être mon président. Notre président.

Mais il en faut bien un. Sauf que là, ce n’est pas de la télé-réalité (malgré la médiatisation et la mise en scène de tout ça). Pas de retour en arrière possible, pas d’échappatoire. Je me refuse à ne pas aller voter. Quand je lis que certains s’abstiendront de voter car ils ne se reconnaissent dans aucun candidat, ça me fend un peu le coeur. Parce que je suis dans cette situation où je n’apprécie aucun des deux candidats, mais je me dis qu’on a encore la chance, le devoir, le droit d’aller voter et de décider de l’avenir de notre pays.

Voter Macron, c’est accorder tout mon soutien à un monde ultra-libéraliste, au pouvoir de la finance, à la mise en place d’une bourgeoisie dont je ne fais pas partie – comme bon nombre de mes concitoyens. Voter Le Pen (ce qui est hors de question pour moi), c’est accorder un soutien au racisme, à la xenophobie, à l’homophobie. C’est aussi soutenir le fait que les médias plient devant eux (parlons de la suspension d’Audrey Pulvar de CNews parce qu’elle a signé une pétition en faveur d’un vote pour Macron), et qu’on part en régression totale.

Alors à vrai dire, en ce moment, mon coeur balance entre voter contre mes convictions mais faire barrage au FN en donnant ma voix à Macron, ou voter blanc. Mais comme le vote blanc n’est pas reconnu, je me dis que c’est comme si je n’allais pas voter… C’est compliqué tout ça, hein ?

Bref comme une bonne partie des Français, je suis paumée. Mais dimanche, j’irai dans l’isoloir et j’irai faire mon acte citoyen. En ayant peur de voir les résultats.