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Enfin presque.

Le blog fêtera officiellement ses 7 ans en Novembre prochain, mais avec l’arrivée imminente de la rentrée, comme chaque année je me retrouve à penser au blog et à son évolution.

Et tout a bien changé depuis mes débuts !

La fin des blogs ?

On ne va pas se mentir, cette dernière année avec l’explosion de Instagram, Snapchat et YouTube, les blogueuses passent un peu pour des dinosaures des Internet. La plupart des gens ne veulent plus s’enquiquiner à lire des articles, préférant à ça les vidéos, les snaps et les photos Instagram bien léchées qui te donnent l’impression de vivre dans un décor de cinéma en permanence.

J’ai la chance d’avoir une belle communauté mais je vais être honnête : en 1 an environ, j’ai perdu 40% de mon lectorat. Pourquoi ?

  • on m’a dit qu’on préférait me suivre sur Instagram, plus facile, plus « intime », plus voyeuriste aussi. Les articles, c’est trop long, trop chiant à lire. (Véridique, j’ai vraiment eu ces commentaires !)
  • on m’a aussi dit que contrairement à des youtubeuses ou des instagrammeuses, je ne faisais pas rêver. (merci les gars ! ^^)
  • je me suis fait carrément doubler par d’autres blogueuses, qui voient peut-être plus leur blog/instagram/snapchat comme un objet marketing plus qu’une passion. Chacun son choix après tout :)

7 ans blog

Et puis j’ai eu 30 ans.

J’ai ouvert ce blog, j’avais 23 ans. Je venais d’arriver à Marseille, il n’y avait pas de blog. J’ai décidé d’y parler de mode, de beauté, de sorties… J’ai pas mal tatonné. J’avais aussi un mini salaire qui a fait que pendant longtemps, j’ai été taxée de « blogueuse Tati » ou « blogueuse du pauvre ». Comme si c’était mal de s’habiller que chez H&M…

Puis j’ai évolué, mes goûts aussi comme mon salaire. J’ai changé de sujets, j’ai continué à faire des looks faciles à reproduire, trop faciles pour certaines, et puis j’en ai eu marre d’être blogueuse mode. On m’a reprochée d’avoir changée, de ne plus bloguer comme à mes débuts… Mais tant mieux, non ? :)

7 ans de blog

Là, à l’heure actuelle, je me sens mieux en tant que blogueuse lifestyle. Mais cela ne m’empêche pas parfois d’avoir envie de parler mode ou beauté, même si ce sont des sujets qui vous laissent souvent de marbre ^^

Je n’ai pas envie de changer qui je suis, je n’ai pas envie de faire des tenues tendances juste pour que ça plaise. Je trouve ça d’ailleurs dommage que pas mal de blogueuses/instagrammeuses jouent un rôle sur leur blog, ou ne soient plus aussi spontanées qu’avant.

J’ai juste envie de continuer à partager avec vous sur ce blog mes coups de coeur, mes humeurs, mes bonnes adresses, mes créateurs chouchous, mes découvertes… Comme chez une bonne copine avec qui on feuilletterait un magazine.

Bon alors, on fait quoi ?

Sur le blog, je vais :

  • continuer à proposer des articles lifestyle, à partager mes bonnes adresses, à écrire plus de billets d’humeur/vie quotidienne et à vous proposer du contenu « feel good » :)
  • poster aussi de la mode et de la beauté ! Pour la beauté, je ferai peut-être des articles associées à des vidéos, c’est une idée qui me plait bien
  • continuer à poster régulièrement. Mon envie d’écrire est revenue, et je pense publier 4 à 5 articles par semaine :)

sogirlyblog

Sur Instagram, je vais :

  • continuer à partager mon quotidien, et tant pis si mes photos Instagram ne sont pas toutes de la même couleur ou ne montrent pas une vie de rêve. Mon Instagram me correspond et clairement, on s’en fout que je possède le même canapé Ikea depuis 2 ans, que mes cheveux soient pas parfaits et que mes photos soient prises avec mon téléphone et non un reflex.
  • continuer à préciser quand mon contenu est sponsorisé ou publié dans le cadre d’un partenariat, avec le hashtag #ad. Je songe sérieusement à commencer le texte avec une mention du type [partenariat] mais malheureusement, cela est souvent mal vu par les blogueuses comme par les lectrices. Dommage, l’honnêteté est pourtant une bonne chose !

Et les vidéos ?

Ca demande pas mal de boulot, ce n’est pas forcément quelque chose que vous attendez d’après vos retours mais j’ai bien envie de faire davantage de vidéos pour cette 7ème année !

Des vidéos type « mes favoris du mois », des billets d’humeur ou bien encore des tests produits, voilà ce que j’ai envie de vous présenter cette année. Et si Facebook me propose enfin la fonctionnalité, je ferai bien des lives aussi pour vous parler d’un produit en exclu sur ma page !

Alors, prêt(e)s à me suivre pour cette 7ème année de blog ? :)

credit photo « lifestyle » : pexels.com 

En Mars 2015, je plaquais mon CDI pour tenter ma chance en freelance. J’étais dans un boulot où je ne me sentais pas bien, dans une entreprise où j’ai failli faire un burn-out à force de me faire rabaisser toute la journée. J’ai donc sauté le pas en Mars après avoir fait une demande de rupture conventionnelle qui fort heureusement pour moi a été acceptée.

Pendant mon année de freelance, j’ai surtout pas mal bossé sur le blog. J’ai aussi eu de nombreux contrats pro très sympas, notamment avec les Villages Clubs du Soleil, Reebok, Bouches du Rhône Tourisme ou bien encore OUIGO. J’ai, à de nombreuses reprises, parlé de mon expérience sur le blog. Je vous invite à relire les articles liés à cette année par ici. 

de freelance au cdi

Et puis, en Mars, un an après m’être lancée en freelance, grosse remise en question. C’est une période où j’étais assez paumée, je ne savais plus trop quoi faire, où vivre, etc… Mon activité de freelance n’était pas non plus vraiment compatible avec ma vie privée. Nous avons pour projet d’acheter avec l’amoureux et clairement, en free, ce n’est pas possible (pour moi en tout cas. Salaires trop irréguliers).

Je me suis donc lancée à la recherche du sacré-saint CDI. Ce fameux poste que l’on veut tous, même si cela signifie revenir dans un schéma « traditionnel ». J’ai eu de la chance, j’ai trouvé en 2 mois environ et je suis rentrée chez Wiko en tant que Social Media Manager.

Alors, ce retour en entreprise ?

J’avoue, j’ai pas mal appréhendé le fait de retourner dans une entreprise. J’ai fui volontairement les offres d’emploi en start-up, car je sais que je ne suis pas assez forte pour supporter ce que demande un poste en start-up : beaucoup d’investissement, travailler énormément, prendre sur son temps perso, être multi-tache.

de freelance au cdi

Chez Wiko, j’ai trouvé un poste qui m’a tout de suite plu – du moins sur le papier – et qui m’a donné envie de franchir le cap d’abandonner mon statut de freelance.

Au bout de 3 mois, je suis assez satisfaite de mon retour dans une entreprise. C’est sûr, cela me prend pas mal sur mon temps perso et j’ai du freiner pas mal d’activités lancées via le blog. Je pense notamment au so girly crew, que j’ai du mettre en pause le temps de reprendre un rythme « normal » pour moi.

J’ai mis aussi du temps pour prendre mes marques. Quand tu travailles pendant 1 an en solo, c’est pas facile de s’intégrer dans une équipe, ni de travailler et d’avancer en fonction des autres. Heureusement, je suis dans une petite équipe qui fait que c’est beaucoup moins compliqué pour moi que si j’étais noyée dans la masse. :)

Et puis on ne va pas se mentir mais c’est tout de même beaucoup plus rassurant d’avoir le même salaire qui tombe à la fin du mois, et d’avoir une vraie fiche de paie à présenter aux banquiers.

Résultat, même si ma période d’essai n’est pas terminée, je me sens plutôt à l’aise dans mon nouveau job !

Le quotidien 

La routine a repris son cours, ce qui dans un sens n’est pas pour me déplaire. Cela m’aide à structurer mon emploi du temps et à ne pas trop angoisser en ne sachant pas de quoi le futur sera fait.

de freelance au cdi

Mais j’ai quand même repris mes mauvaises habitudes de stresser pour le boulot, de me soucier trop de ce que pensent les gens de moi, de faire d’une remarque ou d’une mauvaise journée une véritable montagne.

Du coup, ces 3 premiers mois en CDI sont un peu comme les montagnes russes. Parfois, ça va, parfois j’ai envie de tout lâcher.

Pas compliquée la fille :D

Les futurs plans de carrière

Toutefois, avec l’arrivée de mes 30 ans, je me pose encore des questions sur ma carrière. J’aime beaucoup ce que je fais, je m’investis pas mal (mais sans toujours avoir de chouettes retours), mais je crois que je ne ferai pas carrière dans le digital dans les années à venir.

Pourquoi ?

  • je stresse trop. Je prends tout à coeur. Une remarque sur mon boulot et je rumine pendant des jours. Moyen pour moi mais aussi pour mon couple, car j’en connais un qui en a un peu marre de me voir dépitée quand ça ne va pas au boulot. (et je le comprends !)
  • Je commence à tourner en rond dans ce domaine. Certes, en tant que social media manager, chaque jour ne se ressemble pas et j’ai de chouettes projets à mener chez Wiko, mais je sais que je vais me lasser dans 2-3 ans.
  • On a envie de changer de vie dans les prochaines années avec l’amoureux, notamment de changer de ville et je me dis que nouvelle ville = nouveau départ :)

de freelance au cdi

Mais je pense aussi qu’un jour, si j’en ai la possibilité, je reprendrais mon statut de freelance. Ne serait-ce que pour la liberté que l’on a : voyager quand on veut, travailler plus tôt le matin ou tard le soir, et puis choisir les projets qui me plaisent. Après tout, même si travailler est une obligation, autant faire en sorte que cela nous plaise. Non ? :)

Le bien-être au bureau

Pour illustrer mon article, j’ai pris quelques photos de mon bureau en open space chez Wiko :) J’ai essayé de le personnaliser un peu, notamment grâce à quelques goodies « feel good » envoyés par Viking pour mettre de la bonne humeur dans mon quotidien ! :) Parce que le bien-être au bureau, ça a du bon ! D’ailleurs ils en parlent sur leur blog.

Pour ma part, voici quelques astuces que j’ai pour vous, si comme moi vous êtes sensible au stress :

  • adopter un objet anti-stress. Viking m’a envoyé une chouette balle anti-stress mais avant ça, j’avais un élastique que je triturais quand je devais me déstresser.
  • opter pour les huiles essentielles, comme celle d’Ylang-Ylang qui ont des vertus apaisantes. J’en mets quelques gouttes sur un mouchoir et je le sens quand ça ne va pas et que j’ai la boule au ventre.
  • avoir du thé. Je bois pas mal de thé au bureau, c’est meilleur que le café et puis c’est ma pause détente à moi.
  • personnaliser mon coin dans l’open space. Qui dit open space dit grands espaces blancs où on est tous entassés les uns près des autres. Mon bureau me ressemble, il y a des objets girly, des petits gadgets sympas et je m’y sens bien :)

Et vous, comment ça va au boulot ? :)

Il y a un peu plus d’un an, j’ai fait un choix : quitter un CDI pour voler de mes propres ailes, bosser à mon compte et être blogueuse pro. Un choix longuement réfléchi, qui résultait d’une très mauvaise ambiance au boulot ET de super opportunités souvent loupées pour le blog. Mais au bout d’un an, voici venu l’âge de raison.

Je n’ai plus envie de passer mes journées à être blogueuse pro. Je n’ai plus envie d’être mon propre patron. J’ai envie de retourner dans un schéma « classique » de salariat, et que mon blog redevienne un loisir, ma petite bulle positive.

Mais pourquoi un tel retournement de situation ? Il y a plusieurs raisons, que je vais vous expliquer dans cet article. Ca ne va pas faire plaisir à tout le monde (vous allez me dire, ce ne sera pas la première fois !), mais j’avais vraiment envie de partager cette réflexion avec vous :)

routine teint frais

Freelance : le statut qui fait peur.

A la banque, à la famille, aux gens en général : freelance = instabilité.

Ben oui, on a pas un salaire qui tombe tous les mois, on galère souvent à se faire payer (dignement, ou se faire payer tout court) et à moins d’avoir décroché un méga contrat ou d’être la poule aux oeufs d’or, freelance c’est le genre de vie où tu ne peux pas te projeter à 6 mois.

Je ne suis pas le genre de fille qui va être capable de vous donner son plan de vie sur les 10 prochaines années (je ne sais même pas ce que je ferai dans 2 semaines, 6 mois, 1 an !) mais on ne va pas se mentir, la trentaine arrive ET il y a des projets de vie que je ne peux pas réaliser à l’heure actuelle.

Acheter un appartement ou une maison avec l’amoureux ? Impossible. A l’heure actuelle, lui seul peut demander un crédit, moi je ne peux pas. Trop peu de revenus réguliers. Prévoir un chouette voyage ? Si c’est le cas, je sais que je vais devoir me serrer énormément la ceinture pendant les mois qui précèdent le voyage, pour pouvoir en profiter le jour J en mettant ce que je peux de côté. Faire des économies, tout simplement ? Ben non, là non plus soit je fais des économies et je mange que des pâtes, soit je fais comme maintenant, je n’économise pas mais je prends des risques en cas de pépin.

Vous allez me dire : mais t’es pas la seule dans ce cas, y’a même des gens qui travaillent qui sont dans la même galère que toi. Et j’en suis consciente. Mais moi, quand je dis à ma banquière que je suis freelance, le premier truc qu’elle sait, c’est que je peux pas lui fournir un bulletin de salaire régulier.

blogueuse pro

J’aime la liberté que m’apporte le statut de freelance, surtout de pouvoir gérer mon emploi du temps comme je veux. Pouvoir partir à Paris en semaine, faire du sport quand tout le monde travaille ou faire une grasse mat’ un mardi matin. MAIS c’est aussi angoissant de ne pas savoir de quoi demain sera fait, de ne pas savoir comment faire si un jour je me sépare, de compter chaque sou avant de faire une dépense.

De plus je vis à Marseille et autant vous dire qu’il est très dur de trouver des missions ici. Les postes que j’ai en freelance, je les ai toujours décroché via le bouche-à-oreille, mais ce sont des missions qui ne me permettent pas d’en vivre à plein temps. Du coup, heureusement que je bénéficie encore de Pôle Emploi (même si j’aurai préféré m’en passer, vu qu’ils ne servent à rien à part me faire perdre mon temps par moment).

Seule solution ? Retrouver une vie professionnelle stable.

Blogueuse, le métier qui te rend négative.

Je suis globalement d’humeur positive (même si j’ai mes moments de mou ou de mauvaise humeur comme tout le monde). Mais je me suis rendue compte qu’être blogueuse à plein temps a quand même eu un impact négatif sur ma vie.

Déjà, parce que la blogo, c’est la cour de récré. Que tu aies face à toi une blogueuse de 20 ou 40 ans, même combat. Coups bas, trahisons, commérages, copier ce que fait le voisin… C’est le quotidien ou presque de la blogueuse. Même si on montre toujours sur les réseaux sociaux l’aspect positif du métier : cadeaux, voyages, soirées, etc..

blogueuse pro

J’ai crée mon blog il y a de cela plus de 6 ans, et ce n’était sûrement pas pour m’épuiser dans la cour de récré. Je suis dans un esprit de partage MAIS je ne me considère pas comme une star sous prétexte que 30.000 personnes environ chaque mois viennent lire le blog. Je suis vraie, ici et sur les réseaux sociaux, et ça ne plait pas toujours. Eh oui, je n’ai pas envie d’être simplement une image lisse sur écran glacé, j’ai aussi des opinions et une vraie vie à côté ;)

Mais voilà, ces derniers mois, plus que jamais, j’ai vécu pas mal de bas à cause du blog. Bien sûr, j’ai crée et vécu des trucs hyper positifs (notamment le So Girly Crew ! ♥) mais j’ai aussi vécu le blog avec une boule au ventre : le plantage total des Blogueuses du Sud (je ne reviendrai pas là dessus, grosse déception pour moi), les idées que tu lances et que les autres blogueuses récupèrent direct pour les tourner aussi à leur sauce (genre les meufs qui se mettent au sport alors qu’il y a 2 semaines, elles ne juraient que par la mode), les partenariats qui s’accumulent avec des marques qui sont impatientes et te pressent de faire tel article, telle photo, telle vidéo, les guéguerres de blogueuse, les critiques incessantes d’anciennes copines (blogueuses elles aussi mais desfois tu te demandes pourquoi elles bloguent…) qui te crachent dessus dès qu’elles le peuvent… Trop, c’est trop.

A l’heure actuelle, je me dis que je DOIS poster des articles, pas que je VEUX poster des articles. Les deadlines imposées par les partenaires rendent le truc un peu plus… chiant. Un peu plus stressant aussi. Ecrire certains articles – alors que le sujet me plait, c’est ça le pire ! – devient limite une corvée. Et franchement, j’ai pas envie de ça. J’ai pas envie de pondre des articles juste pour pondre des articles, comme si j’avais un patron derrière moi qui me demandait de remplir les objectifs du mois.

D’ailleurs, c’est un peu pour ça que j’ai calmé le jeu très récemment et j’ai moins posté certains jours. Parce que clairement, je n’avais pas envie. Mais alors pas envie du tout de bloguer.

blogueuse pro

J’ai juste envie que mon blog retrouve son statut de loisir. Je n’ai pas envie que mon métier de blogueuse pro me dégoute de tout cela. J’ai envie de reposter l’esprit léger, de publier sans me dire que je vais froisser machin ou que bidule va me piquer mon idée. J’ai envie de continuer à être dans le partage, d’organiser encore plus de trucs sympas avec le So Girly Crew. Bref, d’être une bulle de positivisme de façon générale (sur le blog mais aussi dans la vraie vie !) sans qu’il y ait quelques nuages gris dans les parages.

Résultat ?

J’ai envie de revenir à un schéma plus classique, qui fait peut être moins rêver. Je recherche actuellement un boulot dans le web, mais parfois je me dis que je serai mieux dans un métier qui n’a rien à voir ! J’ai envie d’avoir à nouveau un rythme de travail clair et net, de faire mes journées au boulot et puis de rentrer le soir, profiter de mon amoureux et de mon chat, diner, voir les copains, bloguer et aller courir avec le So Girly Crew.

D’ailleurs, j’ai d’ores et déjà viré TOUTES les notifications des réseaux sociaux. Non parce que ça aussi, c’est hyper anxiogène, surtout quand on me prend pour Google ou qu’on veut tout savoir tout de suite. Du coup, j’essaye aussi de ne plus regarder mon téléphone à partir de 21h30 le soir, sauf pour les livetweets de certaines émissions que je fais sur Twitter.

C’est peut être la trentaine qui arrive dans 3 mois, c’est aussi un gros sentiment de ras-le-bol de la blogo et de son univers (partagé notamment avec ma copine Julie MamaFunky) , mais j’aspire désormais à être plus stable dans ma vie.

Du coup objectif 2016 ? Retrouver un vrai boulot ! ^^ Ca ne fera qu’un défi de plus pour cette année, même pas peur ! ;)

Travailler de chez soi et vivre dans 35m2 à deux (enfin 3 avec Guignette !), est-ce compatible ? Eh bien à vrai dire, non, tant qu’on se définit un vrai coin bureau ! Et même si je travaille à la maison depuis le mois de Mars dernier, je dois dire que me créer un vrai coin bureau dans 35m2 a été laborieux et n’a pû être fait qu’en Novembre ! Achat d’un nouveau bureau, aménagement de la pièce principale… Je vous dis tout aujourd’hui sur le blog ! C’est parti pour jouer les Valérie Damidot !! ;)

Notre appartement se compose en 2 pièces : un salon avec une grande cuisine ouverte et une suite parentale avec salle de bain ouverte sur la chambre. Oui l’amoureux aime pas trop les portes ni les cloisons, on a donc une sorte de mini-loft dans 35m2 ;) C’est donc dans le salon/cuisine que mon bureau se trouve. Au départ, le piège, c’est que mon bureau se trouvait quasiment dans la partie cuisine, donc je vous raconte même pas l’impact sur ma gourmandise… J’avais un vieux bureau Ikea pas très pratique (1m de large, tout noir) avec aucun rangement et pas de luminosité. Pas top quand on bosse toute la journée ou presque dessus… Sauf que vouloir changer de bureau signifiait réorganiser toute la pièce, car je voulais un espace un peu moins étouffé et surtout plus de place pour pouvoir travailler à l’aise. 

bureau sogirlyblog

On a donc réorganisé toute la partie salon pour mettre mon bureau à proximité de notre baie vitrée, avec un pan de mur et un espace qui m’est entièrement dédié. Pour cela, on a viré mon bureau Ikea immonde et on en a trouvé un canon, blanc avec des grands tiroirs chez Conforama. Mais comme je possède pas mal de bazar et que mon bureau est sans cesse rempli de produits pour le blog et de carnets pour le boulot, sans oublier mes gadgets, on a opté pour des étagères Lack de chez Ikea à fixer au dessus du bureau, afin de m’offrir du rangement supplémentaire. Au total, pour ce coin bureau, il m’en a coûté 180 euros environ. Il ne me reste plus qu’à acheter un vrai siège de bureau car je dois dire que mon dos commence à me le faire comprendre ;)

Alors oui, tout n’est pas parfait dans mon coin bureau, j’ai pas mal de bazar sous mon bureau mais je travaille bien plus facilement sur mon bureau depuis que le coin est aménagé. Avant, j’avais davantage tendance à bosser sur mon canapé avec le MacBook sur les genoux. Je me suis trouvé des petits accessoires de bureau sympas, notamment mon nouveau tapis de souris Mr Wonderful, ma to-do list Primark ou bien encore mes petits boites GlossyBox ou Birchbox que j’ai recyclé en rangements. J’ai aussi acheté quelques plantes chez Ikea pour donner des petites touches de verdure et franchement, c’est juste parfait :)

Ah et j’ai commencé une collection de tubes de colle, qui tombe à pic avec la préparation des petits paquets de Noël ! C’est une nouvelle fois Direct Fournitures qui me les a envoyées mais je dois dire que je n’ai pas eu le temps d’en parler avant par ici ! Allez, je vous laisse avec les photos de mon bureau qui vous donneront peut-être des idées pour votre coin bureau ;)

mr wonderful

coin bureau

Souvenez-vous, il y a 3 mois presque tout pile, je vous parlais de ma nouvelle vie de freelance. Après avoir quitté un boulot dans lequel je n’arrivais pas à m’épanouir, j’avais décidé en Février dernier de demander une rupture conventionnelle pour enfin réaliser une de mes envies les plus profondes : devenir freelance et travailler à mon compte en tant que rédactrice web et community manager, en plus du blog. Je vous avais promis de vous tenir régulièrement au courant de ma « nouvelle vie », du coup voici un nouvel article et une sorte de bilan au bout de 3 mois qui sont passés à la vitesse de l’éclair !

Pour être honnête, la vie de freelance, c’est quand même un monde à part. C’est aussi un peu différent de ce que je m’imaginais, mais la chose qui en ressort le plus, c’est que ça me correspond à l’heure actuelle à 100% ! Je crois que je ne pourrais pas pour le moment retravailler dans un bureau, avec des collègues. Rien que d’y penser, j’en ai la boule au ventre… Du coup, travailler dans mon coin et à mon rythme est plutôt une bonne chose ! Même si ce n’est pas toujours évident de faire comprendre à son entourage que même si l’on travaille de chez soi, on travaille vraiment. Pour de vrai. Mais je crois que petit à petit, tout le monde s’y fait car c’est une situation qui me rend heureuse, et je crois que c’est bien là le plus important !

Du coup, au bout de 3 mois, freelance, c’est un joli mélange de positif et de négatif. Pour que ça soit plus clair, moins indigeste, j’ai décidé de classer tout cela, même si ça fait très liste de courses ! lol

POSITIF

J’ai plus de temps pour moi. Faire du sport, lire, me balader, prendre le temps de déjeuner avec des amies ou de faire du shopping avec l’amoureux… Ces petites choses, je n’avais pas vraiment le temps de les faire « bien » quand je cumulais boulot en entreprise et blog.

Je prends plaisir à travailler ! Moi qui allait au boulot avec la boule au ventre, qui surveillait l’heure comme l’on surveille le lait sur le feu et qui me languissait de voir le mot « vendredi » sur mon iPhone, je travaille désormais avec la patate et le sourire ! Et avec une boule de paillettes dans le ventre et plus d’angoisse ! Je choisis les missions de freelance qui me plaisent, je me lance des défis (genre écrire pour un site d’auto-école alors que je n’ai pas le permis et que j’ai peur en voiture), je fais de nouvelles découvertes. J’ai également des missions super sympas, très créatives comme celle avec les Villages Clubs du Soleil qui me boostent à mort et pour lesquelles je prends plaisir à travailler pour une entreprise. Bref, je kiffe !

J’ai plus de temps pour des projets qui me tiennent à coeur ! Lancer Les Blogueuses du Sud avec mes copines, aider mes amis sur leurs projets respectifs, travailler sur mon blog… Ces projets prennent certes beaucoup de temps dans ma vie, mais je ne les vis pas comme une contrainte, au contraire ! C’est l’occasion pour moi de développer mes compétences en terme de rédaction web, de community management, de partenariats… Des compétences qui peuvent ainsi me servir sur mon CV comme sur mon blog ;)

Je suis libre. Oui c’est bête mais je me sens plus libre. Plus libre de travailler comme je l’entends, de gérer mon emploi du temps comme cela me plait, de bosser sur mon blog comme cela me plait et aux heures où je le souhaite. Et surtout je ne suis plus dépendante du fichu rythme métro-boulot-dodo, ni du rythme des jours.

Je peux dire que mon blog fait partie de mon métier. Je n’irai pas jusqu’à me clamer blogueuse professionnelle haut et fort (puisque je ne bosse pas que sur mon blog), mais j’ai appris à admettre que mon blog faisait partie de mon métier. C’est pour moi un moyen de développer mes compétences, mais aussi de faire de nouvelles découvertes, de nouvelles rencontres en étant par exemple plus libre pour rencontrer des créateurs ou assister à des soirées blogs. Bref, être à mon compte, c’est aussi une chouette opportunité pour cet espace qui est avant tout un espace personnel et un espace d’échanges avec vous <3

blogueuse freelance

NEGATIF

C’est un mode de vie très peu fixe. Les missions partent et reviennent, les collaborations peuvent s’arrêter du jour au lendemain pour cause de budget ou de changement de personnel. Il faut apprendre à être très souple, à accepter qu’une mission sur laquelle on travaille peut s’arrêter comme elle est venue. Ici, pas de revenu fixe. Du coup, c’est un peu compliqué pour certaines choses. Par exemple, avec l’amoureux, on compte partir en vacances en Septembre ou Octobre à l’étranger, mais je suis clairement à l’heure actuelle incapable de lui dire quel peut être mon budget pour les vacances. Car je ne suis pas sûre d’avoir toutes mes missions jusqu’à cette période de l’année. Du coup, je vis un peu au jour le jour, et ça crée parfois des tensions.

On ne décroche pas vraiment du boulot. Un oeil sur le smartphone, un oeil sur mon ordi, j’ai du mal à décrocher et à me dire qu’il y a des moments où il faut que je lâche tout ce qui peut avoir trait de près ou de loin au boulot. Même pendant nos vacances, je devais de temps en temps checker mes mails pour répondre aux urgences, malgré l’annonce de mes congés à mes clients et un message d’absence plus qu’explicite. Du coup, j’en suis à me demander si je ne vais pas prendre un téléphone pro. Même si ça représente un nouveau budget…

J’ai du m’inscrire à Pôle Emploi. Et ça, je ne sais pas comment le classer entre nous. Je me dis qu’ayant travaillé pendant 5 ans non-stop, j’ai bien le droit à mes allocations chômage. Mais en même temps, si j’avais pu me passer de cette étape, ça aurait été avec joie vu la galère que c’est. Non parce que quand ton conseiller Pôle Emploi te demande si tu sais te servir d’un ordinateur et d’une boite mail quand tu t’inscris avec des expériences de Community Manager, voila voila voila… On m’a demandé sur mon Instagram pourquoi je m’inscrivais à Pôle Emploi : tout simplement parce que pour avoir un minimum de revenu, je ne peux pas compter sur mes missions qui sont encore trop peu nombreuses pour constituer un véritable salaire. Et que je ne tiens pas à dépendre financièrement de mon copain. Du coup, passage obligé chez Popôle Emploi, à mon grand désarroi.

Pas toujours facile de tenir le rythme. Alors que les premières semaines, je n’avais aucun souci pour me lever à 7h et commencer à travailler à 8h du mat, ces dernières semaines, j’ai plutôt ouvert les yeux vers 10h du matin… A mon grand désarroi là aussi. Du coup, je crois que je vais reprendre un rythme cet été un peu plus matinal, histoire de pouvoir profiter des journées ensoleillées tout en continuant à travailler régulièrement ;)

blog freelance

Au final, même si ça m’apporte parfois du souci et que je dois faire attention financièrement, être en freelance c’est quand même chouette ! C’est un mode de vie particulier, qui me permet de m’épanouir, de profiter de la vie et de bosser sur des projets sur lesquels je n’aurai jamais eu l’occasion de travailler avant. Du coup, je suis plus que ravie d’avoir sauté le pas :) Et vous, avez-vous sauté le pas ?

Petite précision : les stylos présents sur les photos de l’article ont été gracieusement envoyés par Direct Fournitures qui est un peu le partenaire matériel de ma vie de freelance ! D’ailleurs, en ce moment, vous pouvez jouer à leur vitrine des marques pour remporter des stylos BIC aussi girly que les miens ;)