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Même si c’est un genre littéraire que je ne lis pas régulièrement, je dois avouer qu’il m’arrive de temps en temps de me plonger dans une autobiographie. Lors de la dernière édition du book club que j’ai créé à La Rochelle (plus d’infos sur Instagram), nous nous sommes réunies avec les participantes pour échanger autour d’autobiographies qui nous ont plu récemment. Petit tour d’horizon.

Agatha Christie – Une autobiographie

autobiographie d'agatha christie, en format livre de poche

Un titre simple et près de 1000 pages pour se plonger dans la plus célèbre des romancières britanniques. Agatha Christie revient sur sa vie, depuis sa plus tendre enfance, dans la bourgeoise britannique, à la vie maritale, sa passion pour l’archéologie, et évidemment sa relation à l’écriture. Même si, pour la fan d’Agatha Christie que je suis, je trouve que cette autobiographie manque de passages à propos de son rôle d’écrivain et de son oeuvre en général. On y apprend toutefois comment les personnages d’Hercule Poirot et de Miss Marple ont été créés, et comment elle s’est lancée dans cette carrière à laquelle elle n’était pas destinée.

Michelle Obama – Devenir

autobiographie de michelle obama en format livre de poche

Il s’agit probablement d’une de mes prochaines lectures ! J’avais d’ailleurs hésité à le lire avant le Book Club, car le destin de Michelle Obama ne peut qu’être intéressant. De sa jeunesse dans le quartier populaire (quasiment un ghetto) de South Chicago à la vie à la Maison Blanche, Michelle Obama revient sur sa vie en perpétuelle évolution. Un moyen également d’en savoir plus sur la vie quotidienne d’une First Lady. Pour celles qui n’auraient pas le courage de lire cette autobiographie (près de 1000 pages aussi), la série First Lady sur Paramount + est top. Retrouvez mon avis à ce sujet dans cet article.

Simone Veil – Une Vie

autobiographie de simone veil

Figure majeure de la politique française, Simone Veil est pourtant une femme méconnue. Personnage au destin exceptionnel, elle est la femme politique dont la légitimité est la moins contestée, en France et à l’étranger ; son autobiographie est attendue depuis longtemps. Elle s’y montre telle qu’elle est : libre, véhémente, sereine. Elle revient bien évidemment sur la déportation et sa carrière, entre vie de magistrate et politique. Une femme inspirante.

Phil Knight – L’art de la victoire

Fondateur de Nike, dont il fut le PDG de 1964 à 2004 puis le président du conseil d’administration jusqu’en 2016, Phil Knight, l’homme derrière le « swoosh », la virgule, est toujours resté dans l’ombre, et sa vie un mystère. Il raconte enfin son histoire dans une autobiographie surprenante, humble, sans concessions, drôle, inspirante, et qui passionnera aussi bien les amateurs de sport que ceux qui s’intéressent à l’économie, à l’entreprise et au management.

Cette autobiographie est celle d’un entrepreneur, passionné par la performance. Une autobiographie très axée business tout de même. A lire donc si vous avez l’âme d’un entrepreneur ou si l’histoire de cette marque vous intéresse !

Anaïs Vanel – Tout quitter

C’est l’histoire d’une femme qui, un jour, sur un coup de tête, quitte tout pour partir se réfugier dans les Landes. Anaïs Vanel, autrefois éditrice, se penche sur une période de sa vie morose, où le besoin de changement a été plus fort que tout.

« Un jour, j’ai acheté un Berlingo. J’ai mis quelques cartons dans le coffre et je suis partie. J’ai pris la route comme ça. Après ma journée de boulot, comme on part en week-end. J’ai avalé les kilomètres, en écoutant King of the Road, de Roger Miller. Et enfin. Les pins. Les dunes. Les embruns. L’appartement. J’ai éventré les cartons. Trouvé mon maillot de bain. Et je suis allée me jeter dans les vagues. »

Au rythme des saisons et des vagues de la Sud, la grande plage près de laquelle elle vient de s’installer, Anaïs retrouve les souvenirs qui habitent en elle. Devant l’étonnante simplicité des choses, tout quitter signifie la réconciliation avec soi. Un livre minimaliste, à l’image de sa nouvelle vie.

Riad Sattouf – L’arabe du Futur

l'arabe du futur, l'autobiographie de riad sattouf

L’autobiographie peut se présenter aussi sous forme de BD ou de roman graphique. Parmi les autobiographies à lire absolument, il y a l’arabe du futur. Né d’une mère bretonne et d’un père syrien, Riad Sattouf revient sur sa jeunesse entre deux cultures et sur son rapport à la vie. Il existe actuellement 6 tomes, qu’il faut que je lise rapidement !

Sophie Lambda – Le monde au balcon

le monde au balcon, calendrier d'un printemps confiné de sophie lambda

Dans ce carnet illustré, Sophie Lambda revient sur le premier confinement. A la manière d’un carnet intime, elle revient sur cette drôle de période, avec humour. Un format original, qu’on a envie de dévorer !

« J’ai commencé ce carnet en janvier 2020, je voulais dessiner mon quotidien avec légèreté, sans objectif précis… Qui aurait pu prévoir que ce petit projet insouciant allait se changer en journal de bord de l’événement mondial le plus inédit du 21e siècle ? »

Margaux Motin – Le printemps suivant

J’adore Margaux Motin. Mais je dois avouer que j’étais complètement passée à côté de ses derniers romans graphiques ! Le printemps suivant revient sur la nouvelle vie de Margaux Motin dans les Landes, avec son nouvel amoureux et leur famille recomposée. Une femme moderne, qui s’interroge sans filtres sur la vie de couple. Là aussi, c’est un petit bijou que je vais m’empresser de lire !

Et vous ? Avez-vous récemment lu des autobiographies inspirantes ?

Comme chaque mois, je me réunis avec d’autres lectrices passionnées à l’occasion du Book Club du Café du Nord à La Rochelle. Ce mois-ci, nous avions décidé de tenter un nouveau format. Imposer un thème et demander à chaque participante de venir présenter le livre de son choix.

La thématique était « autobiographie d’une personnalité culturelle ». Découvrez donc les 7 idées lectures qui ont été présentées lors du Book Club ;)

Mon choix : Ectasy & Me d’Hedy Lamarr

Pour ma part, j’ai décidé de me plonger dans la vie d’une des actrices les plus célèbres dans le Hollywood des années 30-40 !

Le pitch : Autriche, 1933. La jeune Hedy Lamarr se met à nu dans le film Extase et, simulant un orgasme, devient la première actrice X de l’histoire. Le scandale est mondial. Mais quelques années plus tard, après bien des aventures dignes d’un roman d’espionnage, la voici à Hollywood où elle est sacrée « plus belle femme du monde ». Elle tourne alors aux cotés de Clark Gable et Spencer Tracy, sous la direction de grands réalisateurs comme Cecil B. DeMille ou Victor Fleming. Beauté vénéneuse, filmographie fournie et amants célèbres : Hedy Lamarr avait tout pour figurer au panthéon des reines du cinéma, entre Greta Garbo et Marlene Dietrich. Mais elle semble avoir joué de malchance… Peut-être était-elle trop sulfureuse pour l’Amérique puritaine des années 1940 ? Elle fuit son premier époux, déguisée en prostituée ; se maria six fois ; revendiqua sa bisexualité ; prit pour amants les plus grands noms d’Hollywood ; abusa de la chirurgie esthétique ; dilapida sa fortune ; se retira de la vie publique à quarante ans, ne réapparaissant qu’au gré de ses condamnations pour vol à l’étalage. Dans cette autobiographie controversée, Hedy Lamarr livre, avec une remarquable candeur, les détails de son ascension spectaculaire, brossant au fil des pages un portrait au vitriol du Hollywood décadent des années 1940.
« L’une des 10 biographies les plus érotiques de tous les temps » selon PLAYBOY !

Mon avis : Je ne connaissais pas du tout cette actrice mais j’ai beaucoup aimé découvrir sa vie romanesque dans cette autobiographie. Toutefois, je suis restée sur ma faim pour plusieurs raisons. Tout d’abord, elle est connue pour être l’une des inventrices du GPS & du Wi-fi. Cet aspect est abordé à la toute fin de l’autobiographie, par une note de l’éditeur. L’autobiographie est aussi parfois un peu brouillon, avec une narration qui part parfois dans tous les sens. Toutefois, cela m’a donné envie de découvrir sa filmographie !

Les lectures des autres participantes

Vous allez le voir à la lecture de cet article : nous avons toutes fait des choix assez différents mais cela donne de chouettes idées de lecture.

Les choix de Julie

Julie a choisi deux autobiographies dans deux styles très différents ! Elle n’a pas eu le temps de présenter l’Arabe du Futur de Riad Sattouf, mais c’est un grand classique du roman graphique. En tout cas, c’est dans ma PAL depuis un moment !

Le pitch de l’autobiographie de Stephen King : Quand Stephen King se décide à écrire sur son métier et sur sa vie, un brutal accident de la route met en péril l’un et l’autre. Durant sa convalescence, le romancier découvre les liens toujours plus forts entre l’écriture et la vie. Résultat : ce livre hors norme et génial, tout à la fois essai sur la création littéraire et récit autobiographique. Mais plus encore révélation de cette alchimie qu’est l’inspiration.
Une fois encore Stephen King montre qu’il est bien plus qu’un maître du thriller : un immense écrivain.

Le pitch de l’Arabe du Futur : Né d’un père syrien et d’une mère bretonne, Riad Sattouf grandit d’abord à Tripoli, en Libye, où son père vient d’être nommé professeur. Issu d’un milieu pauvre, féru de politique et obsédé par le panarabisme, Abdel-Razak Sattouf élève son fils Riad dans le culte des grands dictateurs arabes, symboles de modernité et de puissance virile. En 1984, la famille déménage en Syrie et rejoint le berceau des Sattouf, un petit village près de Homs. Malmené par ses cousins (il est blond, cela n’aide pas…), le jeune Riad découvre la rudesse de la vie paysanne traditionnelle. Son père, lui, n’a qu’une idée en tête : que son fils Riad aille à l’école syrienne et devienne un Arabe moderne et éduqué, un Arabe du futur.

Son avis sur l’autobiographie de Stephen King : Une autobiographie assez surprenante, qui parle évidemment de la vie de Stephen King mais qui aborde aussi énormément le métier d’écrivain. Ce livre est une sorte de manuel d’écriture, qui peut vous aider si vous avez envie de vous lancer dans l’écriture !

Le choix de Marion

Marion nous a présenté l’autobiographie de Grand Corps Malade, cet artiste qu’on ne présente plus !

Le pitch : Il y a une quinzaine d’années, en chahutant avec des amis, le jeune Fabien, pas encore vingt ans, fait un plongeon dans une piscine. Il heurte le fond du bassin, dont l’eau n’est pas assez profonde, et se déplace les vertèbres. Bien qu’on lui annonce qu’il restera probablement paralysé à vie, il retrouve peu à peu l’usage de ses jambes après une année de rééducation. Quand il se lance dans une carrière d’auteur-chanteur-slameur, en 2003, c’est en référence aux séquelles de cet accident – mais aussi à sa grande taille (1,94 m) – qu’il prend le nom de scène de Grand Corps Malade.

On connaît l’immense succès qui suit : trois albums plébiscités par le public et la critique, une distinction de Chevalier des Arts et des Lettres, qui récompense la qualité de sa plume, toujours subtile et surprenante. Dans ses chansons pleines de justesse, telles  » À l’école de la vie « ,  » Roméo kiffe Juliette « ,  » Éducation nationale « , ou encore  » Rachid Taxi « , l’artiste soulève le voile d’une réalité sociale et politique singulière. Chaque année, certains de ses textes sont proposés au baccalauréat de français.

Dans son livre, où il se fait pour la première fois auteur d’un récit en prose, il raconte, avec humour, dérision et beaucoup d’émotion, les douze mois passés en centre de rééducation et relate les aventures tragiques mais aussi cocasses vécues par lui et ses colocataires d’infortune.

L’avis de Marion : c’est une autobiographie très intéressante, qui se concentre essentiellement sur la période d’hospitalisation de Grand Corps Malade après son accident. On y découvre la réalité du centre de rééducation, que ce soit du côté patient comme du côté du personnel. Le titre de l’autobiographie fait aussi bien référence au statut de patient qu’à la patience nécessaire à avoir quand on se retrouve dans cette situation… Sachez qu’un film inspiré de son autobiographie est sorti en 2017, du même nom.

Le choix de Caroline

Direction Saint Germain des Prés à la rencontre d’une grande dame de la chanson française avec Caroline !

Le pitch : Juliette Gréco se livre et se souvient. Les cafés au Flore avec son ami Maurice Merleau-Ponty et les soirées en compagnie de Boris Vian ; ses premiers essais au théâtre, les concerts dans des salles mythiques, de Bobino à l’Olympia, et la conquête de l’Amérique… Sans détour, elle évoque les meurtrissures de son emprisonnement à Fresnes, la déportation de sa sœur et de sa mère mais aussi les rencontres inoubliables qui changeront sa vie – Charlie Parker, Miles Davis, Prévert, Queneau, Gainsbourg, Sagan… Juliette Gréco raconte ses révoltes et ses engagements, refusant de se parodier et de s’enfermer dans le mythe. C’est une femme vivante, qui, en dépit de son goût du secret, se prête ici, avec élégance, au jeu des souvenirs.

L’avis de Caroline : plongez dans l’univers de Juliette Greco ! Grande artiste française, elle a connu une vie palpitante et bien remplie. Une vraie artiste, qu’on découvre encore plus grâce à son autobiographie sortie en 2012, quelques années avant sa mort.

Le choix de Clémence

Clémence a choisi de nous présenter l’autobiographie du célèbre écrivain des Chroniques de San Francisco.

Le pitch : Sa famille, Armistead Maupin l’a choisie. Faite d’affinités électives, sa « famille logique » est celle qu’il a trouvée à San Francisco, loin du Sud conservateur dont il est issu. Au gré de ses nuits folles et de ses grandes passions, le garçon timide qu’il a été se métamorphose en artiste adulé, porte-parole d’une époque tumultueuse. Une inoubliable ode à la tolérance et à la liberté d’être soi-même.

Né en 1944, Armistead Maupin est devenu célèbre avec les Chroniques de San Francisco, vendues à six millions d’exemplaires dans le monde. 

L’avis de Clémence : Après avoir dévoré les différents tomes des Chroniques de San Francisco, Clémence a adoré découvrir la vie d’Armistead Maupin. Une autobiographie qui éclaire aussi certains éléments ou personnages mis en avant dans ces célèbres chroniques. A lire même si vous n’avez pas encore lu les fameuses chroniques (qui sont dans ma PAL depuis un moment !)

Le choix de Poty

Terminons cette sélection avec une lecture difficile, mais nécessaire !

Le pitch : « Souviens-toi, maman : nous étions tes enfants. » C.K. C’est l’histoire d’une grande famille qui aime débattre, rire et danser, qui aime le soleil et l’été. C’est le récit incandescent d’une femme qui ose enfin raconter ce qui a longtemps fait taire la familia grande. Camille Kouchner, 45 ans, est maître de conférences en droit.

L’avis de Poty : malgré le thème très difficile de l’inceste abordé par Camille Kouchner dans son livre, cette lecture est nécessaire et intéressante. On y découvre une famille plutôt bourgeoise, très gauche caviar, dont les moeurs et les comportements laissent sans voix. Une lecture très dure…

Comment participer au Book Club ?

Vous avez envie de nous rejoindre au Book Club ? Pas de souci ! Direction mon compte Instagram pour suivre les prochaines dates et l’annonce des thèmes. Le book club se réunit une fois par mois à La Rochelle (hors Juillet & Août) au Café du Nord situé au Gabut.

Si vous n’habitez pas à La Rochelle mais que vous souhaitez participer, c’est possible ! Il vous suffit de lire le livre du mois de votre côté, puis de venir donner votre avis ici ou sur mon compte Instagram après le Book Club ;)

Des questions ou des idées lecture ? N’hésitez pas à commenter !

Si vous me suivez sur Instagram, vous avez peut-être vu passer l’info. Chaque mois, j’organise un Book Club (ou club de lecture en VF) au Café du Nord, à La Rochelle. Pour cette première édition, nous avons lu avec les participantes La Vie Devant Soi de Romain Gary.

Attention : cet article risque de contenir des spoilers dans le texte ou dans les commentaires.

La Vie Devant Soi de Romain Gary (ou Emile Ajar)

Prix Goncourt en 1975, La Vie Devant Soi est un roman de Romain Gary publié le 14 septembre 1975 sous le nom d’Émile Ajar.

Le pitch : Histoire d’amour d’un petit garçon arabe pour une très vieille femme juive : Momo se débat contre les six étages que Madame Rosa ne veut plus monter et contre la vie parce que «ça ne pardonne pas» et parce qu’il n’est «pas nécessaire d’avoir des raisons pour avoir peur». Le petit garçon l’aidera à se cacher dans son «trou juif», elle n’ira pas mourir à l’hôpital et pourra ainsi bénéficier du droit sacré «des peuples à disposer d’eux-mêmes» qui n’est pas respecté par l’Ordre des médecins. Il lui tiendra compagnie jusqu’à ce qu’elle meure et même au-delà de la mort.

En moins de 300 pages, on suit alors cette histoire racontée par Momo, dans le Paris cosmopolite des années 70.

Qu’en ont pensé les participantes ?

Lors de la première édition du Book Club, nous avons donc choisi cette lecture suite à un vote sur Instagram. La Vie Devant Soi fait partie de ces romans dont on entend parler, qu’on a parfois déjà lu ou qui nous attend sagement dans notre PAL.

Un prix Goncourt dont la construction des phrases, que ce soit en termes de syntaxe ou de grammaire, a dérouté certaines participantes. Il faut dire que tout au long du récit, c’est Momo qui parle et qui relate les faits. Avec ses mots d’enfants. Avec ses expressions. Et cela peut en effet dérouter, car parfois le texte n’est pas toujours facile à comprendre.

S’il est assez compliqué de rentrer dans le récit, c’est aussi un livre très attachant. On s’attache vite à Momo, Madame Rosa et aux autres habitants de cet immeuble populaire en plein coeur de Paris. A tel point que certaines ont continué à y penser plusieurs jours après la fin de la lecture ! Et ça se comprend : en voyant toute l’histoire avec les yeux d’un gamin de 10 ans, on s’attache vite.

Le livre aborde des thèmes difficiles : l’abandon, la prostitution, la pauvreté, la recherche des origines, la religion… Et pourtant, avec ses mots d’enfant, ce récit nous arrache très souvent un sourire ! Les thèmes sont aussi très actuels, et on peut vite les rattacher à notre époque. Ce que certaines ont vu aussi comme, au final, une sorte de régression ou comme un manque d’évolution des mentalités dans notre société.

S’il est parfois difficile de rentrer dans cette lecture, toutes se sont accordées sur une chose : c’est à partir de la page 184 qu’il y a vraiment un point de bascule dans le récit. Les 100 dernières pages du livre se lisent beaucoup plus facilement. Même si l’absence d’une vraie fin est assez perturbante… Cela ne veut pas dire que les 184 premières pages du récit ne sont pas intéressantes. Mais il manque parfois des éléments ou une accroche qui fait que l’on veut dévorer le roman.

Pour beaucoup, ce livre les a fait sortir de leur zone de confort. Même si c’est un classique de la littérature française, elles ne l’auraient peut-être pas lu sans le Book Club. Et au final, il en ressort tout de même une certaine satisfaction a avoir lu ce récit original, drôle et émouvant à la fois.

Mon avis sur La Vie Devant Soi

Comme la plupart des participantes, je n’aurai jamais lu La Vie devant Soi sans le Book Club. Je sais que c’est vraiment un monument de la littérature française, mais j’ai peu l’habitude de lire ce genre de récit.

J’ai eu beaucoup de mal à rentrer moi aussi dans la lecture. La construction des phrases, parfois très décousue, a eu raison de moi. J’avais parfois besoin de relire plusieurs fois des phrases pour comprendre. Mais je suis bien contente de ne pas avoir lâché !

Comme beaucoup de participantes, j’ai en effet beaucoup plus apprécié ma lecture à partir de la page 184. Le moment où le père de Momo refait son apparition est vraiment un point de bascule dans le récit. Et je dois avouer qu’en terminant le livre, j’ai été un peu frustrée qu’il n’y ait pas un chapitre ou deux de plus à ajouter à ma lecture…

La Vie Devant Soi ne ne fait pas forcément partie des livres que je relirai régulièrement, mais je suis contente d’avoir pu découvrir cet auteur. Et cette histoire. J’ai beaucoup souri, été parfois étonnée du langage qui passerait beaucoup moins aujourd’hui… Mais comme beaucoup, je ressors de là en ayant quand même un attachement aux personnages, notamment à Momo et Madame Rosa.

Lors de notre échange pendant le Book Club, j’ai aussi vu le livre et le récit sous un nouvel éclairage. Ce qui m’a fait réaliser qu’au final, moi qui ne savait pas si j’avais aimé ou non, j’ai réalisé que j’avais en fait plutôt aimé.

Le Book Club du Café du Nord

Le Book Club du Café du Nord est un rendez-vous mensuel avec plusieurs lectrices habitant La Rochelle et ses environs. Il se déroule sur inscription auprès du Café. Toute la communication se fait via Instagram : je vous invite donc à nous rejoindre là bas !

Pour celles et ceux qui ne sont pas à La Rochelle, il est possible aussi de participer à distance. Il vous suffit de lire le livre sélectionné chaque mois et d’échanger ensuite à son sujet soit ici, soit sur un post dédié sur Instagram.