Comme je vous l’expliquai sur le blog il y a de ça déjà quelques semaines, j’ai entrepris de bien moins me prendre la tête ces dernières semaines. Ce n’est pas toujours aisé, il reste encore par moment des petits réflexes du style « Merde, j’ai bien trop mangé aujourd’hui » ou « Que va-t-on penser de moi si je fais ça ? », mais petit à petit, je me sens de plus en plus légère.
Pour ceux et celles qui n’ont pas encore lu cet article, je vous invite à le faire ici ;)
Ces deux dernières semaines, comme vous devez le savoir si vous me suivez sur les réseaux sociaux, j’étais en Allemagne en déplacement professionnel. Cela signifie : dormir à l’hôtel, ne pas cuisiner, manger parfois sur le pouce, manger autre chose que de la nourriture française. Bref, bouleverser ses habitudes.
Je ne vous cache pas qu’il y a encore quelques semaines, ce déplacement m’angoissait d’un point de vue alimentaire. A l’instant où j’écris ces mots, je me dis qu’en fait, ma démarche « A Better Me », qui était partie sur de très bonnes intentions, est devenue au fur et à mesure une sorte de challenge qu’il me semblait impossible à relever, notamment à cause des remarques méchantes que j’ai pu recevoir par moment. Eh oui, au final j’ai fini par commencer à croire ce que l’on me disait, que je mangeais de la merde et que j’étais grosse.
SUPER HEIN. MERCI LA BIENVEILLANCE.
Du coup, quelques semaines avant de partir pour l’Allemagne, j’ai commencé à me mettre en tête qu’avec l’impossibilité de manger comme je le souhaitais, ça allait être une cata. Et puis, avec le commentaire sur mon blog qui a fait déborder le vase, j’ai arrêté ma rubrique, et j’ai soufflé. J’ai réalisé rapidement que mon poids et mon corps n’avaient pas besoin de l’avis d’autrui. Que seul mon avis dessus comptait, et que si quelqu’un devait émettre des critiques à son égard, alors c’était moi et uniquement moi.
Alors, l’Allemagne, ça s’est passé comment ?
Oui, le plus dur, ça a été de ne pas avoir de cuisine pendant 2 semaines. Même si je ne suis pas une grande cuisinière, j’aime bien savoir que je peux cuisiner des produits frais chez moi. Là, j’allais au supermarché ou au marché, je voyais de bons produits mais impossible de les cuisiner sur place :/
Ma grande chance, et ce qui a fait que j’ai pu faire de bons petits repas au boulot le midi comme le soir à l’hôtel, c’est de pouvoir trouver des plats végétariens pas très chers en Allemagne (quasiment 2x moins chers qu’en France) et de trouver des salads bars dans les supermarchés. Pour 3€ environ, on peut ainsi se préparer une salade composée avec les ingrédients de son choix, mettre de la sauce ou non, et varier les plaisirs ! Autant vous dire que j’en ai un peu abusé ;)
J’ai aussi profité de mon séjour pour découvrir les joies du menu Allemand à McDonalds, avec notamment leur burger veggie et sa galette de quinoa, ses salades grecques, etc… J’ai aussi fait une overdose des fameux bretzels avec mes salades. Et au total, sur 2 semaines, j’ai bu 3L de bière. Sans me prendre la tête. Sans noter ce que je mangeais. Sans me dire si c’était bien ou mal.
J’ai profité.
Au final, en rentrant en France, je ne me suis pas pesée mais l’amoureux m’a dit que j’avais perdu un peu de poids. Ne nous méprenons pas, mon mec s’en fiche du poids que je fais. C’était juste une constatation sur le fait que mon ventre avait dégonflé, malgré la bière ;)
Je crois que le stress engendré par mon nouveau poste y est aussi pour beaucoup. J’ai appris depuis l’année dernière, quand je me suis lancée dans « A Better Me », à ne plus passer mes nerfs sur la nourriture en cas de stress ou d’ennui. Maintenant, j’essaye de transformer ce stress en énergie positive, pour qu’elle me fasse avancer dans mes projets :)
Et vous savez quoi ? En début de semaine, j’ai même commandé un maillot de bain sympa sur Asos, pour aller dès que possible à la plage. Et pourtant ce n’était pas gagné vu qu’il y a encore quelques semaines, je ne voulais plus vraiment nous regarder dans le miroir, moi et mes cuisses qui vivent collées serrées.
Bref, tout ça pour dire qu’on a le droit parfois de baisser les bras, de ne pas aller bien, puis de rebondir, de dire oui ou fuck aux régimes, car tant qu’on se sent en accord avec soi, il n’y a rien de plus important !