C’est peut-être l’approche des 40 ans qui me fait réfléchir à ce sujet, peut-être le fait que la parole se libère de plus en plus dans les médias, mais je commence petit à petit à me renseigner sur la ménopause. Alors oui, techniquement, j’ai encore un peu de temps devant moi, mais je me dis que c’est une période de la vie à laquelle il est important de se préparer. Dans ce nouvel article, sur mon blog lifestyle, j’avais envie de vous donner quelques conseils pour appréhender la ménopause et les bouleversements qu’elle entraîne généralement dans la vie d’une femme.
Dans cet article
Qu’est-ce que la ménopause ?
Non, la ménopause n’est pas une maladie. Elle intervient généralement entre 45 et 55 ans (la moyenne est de 51 ans en France selon l’Inserm) et se définit par l’arrêt définitif des règles depuis plus de 12 mois. Cette période de la vie correspond à l’arrêt du fonctionnement des ovaires, ce qui provoque la fameuse carence hormonale que l’on peut avoir du mal à vivre, en fonction des symptômes.
La ménopause n’arrive pas d’un coup. Elle est le plus souvent précédée de la périménopause, une période de transition qui dure entre 2 et 4 ans environ. Pendant la périménopause, votre cycle peut changer, avec des règles plus irrégulières et des troubles tels que le SPM, qui se font plus présents.
Si la ménopause est parfois mal vécue par les femmes, c’est parce qu’elle entraine des symptômes qui ne sont pas toujours agréables à vivre : les bouffées de chaleur, la prise de poids, les troubles du sommeil, la sécheresse vaginale, la baisse de la libido, etc.
N’hésitez pas à en parler avec votre médecin traitant ou votre gynécologue, afin de voir si un traitement pourrait vous aider à vous sentir mieux ou pour faire des examens afin de savoir où vous en êtes, tout simplement. Pour ma part, j’ai récemment demandé à mon médecin traitant de faire une prise de sang pour savoir si j’étais en péri-ménopause, car j’ai quelques symptômes apparus ces derniers mois qui me font me poser des questions (et étant sous pilule en continu, je n’ai plus de règles depuis des années.)
Ménopause sans stress : comment accueillir les changements en restant soi-même ?
Comme lors de la puberté, qui nous a fait passer du statut d’enfant à celui de jeune femme, la ménopause peut être un passage difficile pour les femmes. Fort heureusement, la parole tend à se libérer de plus en plus autour de ce sujet. Emissions de télé, podcasts, comptes Instagram… On retrouve aussi des applications dédiées comme SeeMe-nopause, qui permettent d’avoir facilement des conseils, directement sur son smartphone. Et je ne peux que vous recommander d’en parler aussi avec vos amies et vos proches : je le fais déjà, ayant des amies plus âgées que moi, et cela me permet aussi d’en savoir plus sur la ménopause, sans tabous.
Vivre la ménopause sans stress, je pense que c’est possible, à condition d’être bien préparée. Je sais déjà qu’à cette période là de ma vie, si j’en ai la possibilité, je ne manquerai pas de m’entourer d’un psychologue pour mieux vivre cette nouvelle étape. Ne souhaitant pas avoir d’enfants, je ne vivrai pas cette période comme la fin de ma féminité, mais je sais d’ores et déjà que je vais le vivre comme une étape qui me rapproche vers la fin de ma vie (coucou mon côté anxieux !)
En étant préparée autant que possible, on accueille alors ce changement, avec tout ce que cela implique.
Des clés pour réduire le stress et mieux vivre sa ménopause
En lisant des témoignages et en me renseignant sur le sujet, notamment auprès de mon médecin traitant, j’ai déjà commencé à noter quelques petites choses pour appréhender au mieux le passage à la périménopause puis à la ménopause.
Prendre soin de son corps
Plus je vieillis, plus je suis consciente qu’il est nécessaire de prendre soin de mon corps. J’essaie d’avoir une alimentation équilibrée, en intégrant des fruits et légumes de saison dans mes repas, et en cuisinant davantage.
Depuis quelques années, je suis suivie par un coach sportif pour renforcer musculairement mon corps et pour rester active. Je fais également du yin yoga pour me détendre et prendre soin de mon corps comme de mon esprit.
J’essaie aussi d’avoir une bonne qualité de sommeil mais avec mes problèmes de thyroïde, c’est compliqué pour moi d’avoir un sommeil très réparateur depuis des années. Mon coach me dit de me prévoir une petite sieste chaque jour, et même si je n’ai pas encore passé ce cap, je pense que ça ne me ferait pas de mal !
Adapter son hygiène de vie
L’hygiène de vie est très importante, peu importe son âge, mais à l’arrivée de la ménopause, c’est essentiel de faire attention à cela. Notamment parce les risques de maladie sont plus fréquents, et que le corps vieillit.
Comm évoqué précédemment dans cet article, je ne peux que vous recommander de faire le point avec votre médecin traitant. Celui-ci pourra vous diriger vers des nutritionnistes ou naturopathes pour vous accompagner.
Dire stop au stress
Clairement le plus gros challenge de ma vie vu que je suis une personne très stressée au quotidien. Mais j’y travaille ! Outre des activités anti-stress que j’ai pu mettre en place dans mon quotidien (découvrez lesquelles en cliquant ici), je crois aussi à la vertu de disciplines telles que la méditation et la sophrologie.
Le yin yoga fonctionne très bien sur moi : je le pratique une fois par semaine en studio, mais il faudrait que je prenne le réflexe de faire des séances à la maison, ayant en plus le matériel chez moi. Et pour la méditation, je la pratique depuis des années donc je peux la faire dans le silence, mais vous pouvez aussi trouver de nombreuses méditations guidées sur des applications comme Petit Bambou ou bien sur les plateformes de podcast.
Bien vivre sa ménopause, c’est peut-être plus facile à dire qu’à faire. Mais pourtant, je suis persuadée qu’en s’informant et qu’en communiquant avec son entourage comme son médecin traitant, on peut arriver à vivre sa ménopause sans stress et avec le moins de désagréments possibles. Rester soi-même pendant la ménopause, ce n’est pas ignorer les changements, mais les accompagner avec douceur et bienveillance. En prenant soin de son corps, de son esprit et de son identité, on peut vivre cette transition non comme une fin, mais comme un nouveau départ.
